Une éditorialiste de LCI a tenu des propos qui ont choqué de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux. Elle a en effet affirmé qu’il fallait peut-être «passer par des morts, même si c’est regrettable» si de «jeunes révoltés» n’avaient pas peur de la police. Cette vidéo de 2018 est de nouveau partagée suite à la mort de Steve.
Les propos qu’Hélène Pilichowsky a tenu sur le plateau de LCI ont créé la polémique. La journaliste y a en effet annoncé qu’il était possible de «passer par des morts» pour rétablir l’ordre public.
Cette séquence, datant de juillet 2018, a refait surface sur les réseaux sociaux dans le contexte de la mort de Steve. Les propos de cette chroniqueuse faisaient référence à un jeune nantais abattu par la police après un contrôle qui a dégénéré.
«Est-ce qu’il faut passer par des morts? Peut-être. Même si c’est regrettable», a-t-elle répliqué à son interlocuteur en déplorant «l’absence de peur envers la police et les gendarmes». «Les policiers étaient peut-être en légitime défense», a-t-elle estimé.
À propos du jeune tué par un policier à Nantes, cette question-réponse d’Hélène Pilichowski: « Est ce qu’il faut passer par des morts ? Peut-être…» v/ @edwyntweet pic.twitter.com/IEoE0xP5EL
— David Perrotin (@davidperrotin) 5 juillet 2018
Ainsi, nous pensions qu’il y a dans le journalisme, une déontologie, que c’est un moment solennel les infos, qu’il s’il n’est pas poétique, n’en demeurerait pas moins vivifiant pour l’esprit, on apprend, découvre, comprend, juge autant par son sentiment que son sens critique, l’information. On rêvait, fort, debout, même si pour la plupart on s’assoit devant le poste télé, lassement. Car, il faut être las, bien que disponible, mais, suffisamment lassé pour vivre ce moment qui correspond à la saisie d’un rapport, pour notre cortex, où se met en forme l’harmonie d’une œuvre, un germe. Germe qui peut se développer,… Lire la suite »