Sanctionnée par Twitter suite à des signalements à propos de son tweet sur Greta Thunberg, Emmanuelle Ménard, députée élue avec le soutien de RN et de DLF, a créé un nouveau compte qui a lui aussi été suspendu. La députée s’insurge et dénonce l’état de la liberté d’expression en France.
Les paroles de la députée de l’Hérault Emmanuelle Ménard, élue avec le soutien de RN et de DLF, à l’encontre de Greta Thunberg, suite à la venue de l’adolescente à l’Assemblée nationale, ne sont pas passées inaperçues. Le fait que Mme Ménard «regrette» que la fessée soit interdite dans ce cas précis a coûté à la députée le blocage de son compte Twitter, le 26 juillet.
Sanctionnée par Twitter suite aux signalements à propos de son tweet sur @GretaThunberg , Emmanuelle ouvre un nouveau compte. Vous pouvez la soutenir en la suivant dès maintenant sur @MENARDEmmanuel1 ! pic.twitter.com/XBq2NZecmn
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) July 27, 2019
Bien que la parlementaire ait créé un nouveau compte nommé @MENARDEmmanuel1 le jour suivant, il a été aussi suspendu.
«Cette fois-ci, c’est de l’acharnement! Ce matin, le nouveau compte Twitter que j’avais ouvert hier a été purement et simplement éliminé. Ils disent “suspendu”, mais en réalité, il n’est plus visible du tout, contrairement au précédent», s’est insurgé Emmanuelle Ménard via Facebook.
«La liberté d’expression est de plus en plus menacée dans notre pays. Ça commence comme ça, par petites touches […]. Mon nouveau compte a en effet été signalé par les mêmes qui ont signalé mon tweet osant critiquer Greta Thunberg. Le politiquement correct ne fait plus seulement la loi, il sort la matraque», a-t-elle écrit.
La députée a pourtant précisé qu’il lui restait Facebook pour communiquer et qu’elle donnerait également «des nouvelles via le compte Twitter de Robert Ménard».
«Dommage que la fessée soit interdite»
Le 23 juillet dernier, après l’intervention de la jeune Greta Thunberg à l’Assemblée nationale, la députée de la 6e circonscription de l’Hérault a écrit sur Twitter: «Greta Thunberg. Dommage que la fessée soit interdite, elle en mériterait une bonne».
Le tweet avait été plus tard effacé.