D’après l’essai clinique britannique Recovery, la dexaméthasone, améliorerait la survie des patients atteints par la forme grave du Covid-19.
Les chercheurs britanniques du vaste essai clinique Recovery ont su trouver un moyen d’améliorer considérablement les chances de survie des patients atteints par la forme grave du Covid-19. D’après les essais, « pour chaque groupe de huit patients placés sous ventilation artificielle, une mort pourrait ainsi être évitée » grâce à ce stéroïde. C’est le premier médicament qui laisse observer une nette amélioration de l’état des patients gravement malades. « Les chercheurs ont partagé les premières informations sur les résultats de l’essai avec l’OMS, et nous espérons vivement connaître l’analyse complète des données dans les prochains jours » a déclaré l’organisation mondiale de la Santé. Une « méta-analyse » de ces recherches sera menée par l’organisme, pour que le médicament soit convenablement administré.
Des tests prometteurs
Dans le cadre de la recherche Recovery, 2.104 patients ont reçu le traitement, un fort anti-inflammatoire, durant une dizaine de jours. Les chercheurs ont comparé les résultats avec ceux des 4.321 autres patients sans traitement. Conclusion, la dexaméthasone a réduit à un tiers la mortalité chez les patients sous respirateurs. En revanche, aucun bénéfice n’a été démontré pour ceux dont l’assistance respiratoire n’était pas nécessaire.
Une avancée majeure et peu onéreuse
Le gouvernement britannique a affirmé vouloir mettre en place le traitement dans les plus brefs délais afin de traiter au mieux les patients concernés. Sur son compte Twitter, Matt Hancock, le secrétaire d’État à la Santé britannique a précisé que le pays disposait d’un stock de 200.000 traitements prêts à l’emploi.
L’autre atout majeur de ce médicament, c’est bien son prix. « La dexaméthasone n’est pas cher, déjà commercialisée et peut-être immédiatement utilisée pour sauver des vies à travers le monde », affirme le Pr Peter Horby, l’un des responsables de l’étude. En effet, en plus d’être facilement accessible, le traitement de dix jours ne coûterait qu’entre cinq et dix euros. « Ce médicament ne devrait pas faire l’objet de pénurie, mais la demande mondiale va être très forte dans les jours à venir » poursuit le médecin-chercheur.
Affaire à suivre (et prudence dans les conclusions) !
Le Média pour Tous
le couillonavirus est terminé, et ils maintiennent la pression sur les moutons apeurés en leur parlant de médocs, comme si le danger était toujours là…. lamentable !
Cependant ces manifestations inutiles de la gauche antifa ces derniers jours peuvent relancer la maladie à petite échelle certes mais de quoi refermer les restaurants .