Deux camps s’affrontent : celui qui pense que Joe Biden a essayé de faire tuer Donald Trump, et celui qui pense que Trump lui-même est derrière sa propre attaque.
Donald Trump a échappé de justesse à une tentative d’assassinat, lui laissant l’oreille droite ensanglantée samedi 13 juillet en plein meeting à Butler en Pennsylvanie. Mais au lendemain de cette choquante attaque, qui a fait un mort et deux blessés grave, les théories du complot fusent de tous les côtés sur les réseaux sociaux.
Comme le soulignent le New York Times et le Washington Post ce dimanche 14 juillet, à l’image de la binarité politique dans le pays, deux camps s’affrontent dans la sphère complotiste : celui qui pense que Joe Biden a essayé de faire tuer Donald Trump, et celui qui pense que Donald Trump est lui-même derrière sa propre attaque.
En effet, des questions ont commencé à émerger sur le dispositif de sécurité autour de l’ancien président, censé être l’une des personnalités les plus protégées au monde. De nombreux témoins ont déclaré avoir vu le suspect avant les tirs et avoir alerté la police de Butler. « Très franchement, je suis surpris qu’il ait pu monter sur ce toit et tirer », a déclaré dimanche le procureur du comté de Butler, Richard Goldinger, à la chaîne MSNBC. Le Secret Service a démenti dimanche avoir refusé des moyens supplémentaires pour assurer la sécurité de Donald Trump en amont du meeting.
Et c’est primordial d’examiner toutes les hypothèses. Y compris celle de l’absence de complot et d’un acte isolé, mêlé à une sévère défaillance (c’est là où on perd du monde, ce qui s’est passé est tellement incroyable).