La prochaine élection présidentielle doit se tenir dans un an, et les différents partis politiques semblent déjà avoir sonné le début de la campagne. Il faut dire que le contexte économique, sanitaire et social se prête volontiers à la confrontation d’idées, aussi bien dans les médias qu’au sein des chambres parlementaires.
MESURES ANTI-VOITURE : LA PROPAGANDE ÉCOLOGISTE DÉCOMPLEXÉE
La question climatique est plus que jamais également au cœur des débats et à l’origine d’une agitation politique sans précédent. Surtout, l’arrivée à l’Assemblée nationale du projet de loi Climat et Résilience – composé d’une partie des préconisations émises en juin 2020 par les membres de la Convention citoyenne pour le Climat – semble être l’occasion pour les angoissés du changement climatique d’exposer les brillantes idées qui ont germé dans leur esprit pour sauver la planète.
Les écologistes ont abreuvé pendant des mois les 150 membres de la Convention de toutes sortes d’études tronquées, de prévisions alarmistes et de solutions inacceptables qui ont donné naissance aux mesures aberrantes soumises actuellement au vote des députés, comme par exemple :
-la fin de la publicité pour les véhicules thermiques,
-la réservation de certaines voies de circulation aux seuls véhicules de transport en commun ou de covoiturage,
-l’interdiction à la circulation de près de huit voitures sur 10 dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici 2025.
Ils déploient maintenant leur propagande en vue du scrutin présidentiel qui aura lieu dans un an, quasiment jour pour jour.
C’est ainsi qu’Europe Écologie les Verts (EELV, pour les intimes) a récemment publié sur son site Internet des « notes d’intention » visant à présenter « avec des mots simples, des textes courts » (on appréciera d’être pris pour des imbéciles ou des illettrés) :
« Le regard original que l’écologie politique porte sur les sujets fondamentaux de la République, et de tracer le chemin pour transformer la société. »
Tout un programme…