Le 24 décembre, Moscou a annoncé avoir passé plusieurs tests couronnés de succès pour son internet « souverain ». Ces tests font suite à l’entrée en vigueur le 1er novembre dernier d’une loi sur l’« Internet durable », qui devrait permettre à la Russie de pouvoir se déconnecter de l’Internet mondial, notamment en cas de cyberattaques.
La #Russie a passé avec succès le test de son «internet souverain»@AntoineRtfr #Internet #Runet pic.twitter.com/8XRV6uyq6q
— RT France (@RTenfrancais) 27 décembre 2019
C’est donc en début de semaine que les essais ont débuté, et pour le vice-ministre des Communications Alexeï Sokolov, il s’agit d’une véritable réussite : « les résultats des exercices ont montré que, globalement, les autorités et les opérateurs de télécommunications sont prêts à répondre efficacement aux risques et menaces éventuelles ». Il a aussi déclaré aux agences russes : « nous poursuivrons ce type d’exercices au cours des prochaines années. Notre tâche est que tout fonctionne, tout le temps ». Ainsi, les essais ont suivi différents scénarios, allant de la déconnexion totale des serveurs basés en Europe et aux Etats-Unis, jusqu’aux cyberattaques étrangères et à la captation de données de citoyens russes.
Pourtant, le 1er mai dernier, la signature par Vladimir Poutine de la loi sur l’« internet durable » avait provoqué un véritable tollé du côté de l’opposition, y voyant le risque d’une éventuelle censure ou d’un contrôle sur le modèle de l’Internet chinois. Le Premier ministre Dmitri Medvedev avait rapidement tenu à défendre le projet du gouvernement en déclarant qu’ « aucune technique, comme celle des pare-feux utilisée en Chine, n’empêcherait les internautes russes de consulter des sites étrangers », tout en assumant de vouloir « protéger les intérêts » de la Russie. Alexandre Jarov, président de l’agence de supervision des communications et des technologies de l’information russe Roskomnadzor, s’est vu confier la mise en œuvre de la loi. « Tout comme l’arme nucléaire dont disposent certains pays, celle-ci sera en « mode veille » », a-t-il déclaré en assurant ainsi l’indépendance du « Runet » vis-à-vis de potentielles influences étrangères.
However you choose to celebrate this season, whatever you choose to celebrate this season, rest assured that we have the watch. 24 hours a day, 7 days a week, 365 days a year. #HappyHolidays pic.twitter.com/0YcIWQODHk
— NSA/CSS (@NSAGov) 23 décembre 2019
Ainsi, c’est donc après plus d’un an de la promulgation en France de la loi « anti-fake news » et plusieurs années après les révélations de l’ancien agent américain Edward Snowden, que la Russie a décidé de franchir le pas de l’internet libre et libéré. « Internet libre et internet souverain, ces deux notions ne se contredisent pas », a déclaré le président russe Vladimir Poutine.
Le Média pour Tous
La Politique de Poutine vue dans son ensemble devrait être désignée de «Longue Marche». C’est en effet une marche, longue, lente, patiente en vue de faire de la Russie un modèle de Nation Souveraine. Souveraine ET respectueuse des autres souverainetés perçues non plus comme un ennemi, une menace, à tout le moins une entrave ou pire encore, comme une proie. Mais considérées plutôt comme des partenaires avec lesquels on négocie des accords autant que possible gagnants/gagnants dans un cadre multipolaire aussi pacifié que possible.
Quand faisons nits pareil ? Et pour tous les logiciels et plateformes ! Exit GAFAM et SAP and co
Celui de la Russie est vraiment différent de la France le chemin est complètement à l’opposé que dire d’autre certains protègent leurs pays d’autres exposé à tous les dangers