Le Parlement européen a condamné la détention de l’ancienne présidente Jeanine Añez et a demandé aux autorités boliviennes de la libérer, ainsi que deux de ses ministres et d’autres hommes politiques emprisonnés, et d’abandonner les charges politiquement motivées qui pèsent sur eux.
« Le Parlement européen dénonce et condamne la détention arbitraire et illégale de l’ancienne présidente intérimaire Jeanine Añez, de deux de ses ministres et d’autres prisonniers politiques, et appelle les autorités boliviennes à les libérer immédiatement et à abandonner les charges politiquement motivées qui pèsent sur eux », peut-on lire dans la résolution sur cette affaire.
La motion de condamnation a été adoptée par 396 voix pour, 267 contre et 28 abstentions, soit une majorité beaucoup plus faible que celle habituellement obtenue pour les résolutions au Parlement européen, car elle a été présentée et soutenue par trois des sept groupes politiques au niveau de l’UE : le Parti populaire, les libéraux et les conservateurs.
« Elle appelle à un cadre de justice transparent et impartial, exempt de toute pression politique, et exhorte les autorités à fournir toute l’assistance médicale nécessaire pour assurer leur bien-être », poursuit le document.
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