Après avoir examiné les données visuelles et auditionné des dizaines de personnes qui auraient pu être impliquées dans le sinistre de Notre-Dame, les enquêteurs privilégient pour l’instant la piste d’une défaillance électrique, tandis que celle d’un acte volontaire est écartée, a indiqué le Journal du dimanche.
L’enquête sur les causes de l’incendie dévastateur qui a ravagé une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris se poursuit. Il semble que les enquêteurs aient rejeté l’hypothèse criminelle ainsi que celle d’un bug informatique, relate le Journal du dimanche (JDD).
Après avoir auditionné des dizaines d’ouvriers, agents de sécurité, architectes et témoins, les policiers penchent actuellement pour la piste d’une défaillance électrique avec le foyer d’incendie localisé au niveau de la charpente près de la flèche de Notre-Dame. Il a été constaté qu’aucun travail de soudure n’avait été mené lors de la journée et que tous les ouvriers avaient quitté les lieux avant 18h, a souligné l’hebdomadaire.
Pour appuyer les investigations, de nombreuses vidéos amateurs sont utilisées, celles des caméras de surveillance ainsi que la vidéo de la caméra qui était installée sur la flèche, censée suivre l’avancée des travaux, a précisé le journal.
Après l’analyse de ces données et des images obtenues de drones depuis le 15 avril, jour de l’incendie, les enquêteurs pourront enfin se rendre sur place à partir de la semaine prochaine.
Ils considèrent que les investigations visant à définir les causes du sinistre prendront quelques mois, a déclaré le journal. Plusieurs groupes seront organisés pour réaliser les investigations: les techniciens de l’identité judiciaire seront guidés dans le choix des photos et des prélèvements à effectuer par les spécialistes du laboratoire central de la préfecture de police. L’enquête sera menée sous le contrôle des spécialistes de la procédure judiciaire à la brigade criminelle, a ajouté le JDD.