Interrogé par BFM TV, jeudi 18 avril au soir, le leader de Debout la France est revenu sur les propos qu’il avait tenus à la suite de l’incendie de la cathédrale parisienne, survenu lundi.
Nicolas Dupont-Aignan reste fidèle à sa quête de vérité après l’incendie survenu à la cathédrale Notre-Dame de Paris, lundi 15 avril. Le lendemain, il avait déclaré qu’ « après l’émotion, il faut l’explication, savoir si c’est un accident ou si c’est un attentat. Il faut une commission d’enquête ». Des propos sur lesquels il est revenu à l’antenne de BFM TV, jeudi.
« J’ai simplement posé une question »
« J’étais le premier à suspendre ma campagne. (…) J’ai simplement, le matin, posé une question. (…) Est-ce qu’on n’a pas le droit de savoir, quand même, au XXIe siècle, dans une démocratie, (…) de dire, ‘on veut savoir ce qu’il s’est passé’ ? », a estimé le député de l’Essonne. Ce dernier a d’ailleurs de nouveau évoqué plusieurs hypothèses concernant la catastrophe qui a touché l’édifice religieux, mentionnant, tour à tour, la possibilité d’un « accident », d’une « malveillance » ou d’un « attentat ».
« Je n’ai pas le droit de dire ça ? Mais on vit où ? À quoi on sert ? », s’est interrogé l’élu, évoquant le « déni » des dirigeants français, et ajoutant : « On est dans un pays où on n’a plus le droit de poser une question ». « Je ne vois pas en quoi le fait de poser une question pose problème. (…) Comme tous les Français, j’étais très surpris de cette précipitation du procureur de la République à dire ‘c’est un accident, c’est un accident’, et dans la même phrase, dix secondes après, à dire ‘l’enquête sera longue et difficile’ ».
Les propos de Rémy Heitz
Pour rappel, mardi matin, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, avait indiqué : « Rien, aujourd’hui, ne va dans le sens d’un acte volontaire. Si c’est la brigade criminelle qui a été saisie, c’est que cette brigade a (…) non seulement les moyens techniques, mais humains, pour conduire ces investigations, qui seront (…) nécessairement longues et complexes. »