Alors que se tient actuellement le Ségur de la santé (une sorte de grenelle de la santé), les soignants ont décidé de se mobiliser ce mardi 16 juin à Paris mais également dans toute la France. Après trois mois de crise sanitaire, ils appellent « ceux qui les ont applaudi à 20 heures pendant le confinement » à descendre dans la rue afin de réclamer une revalorisation de leur secteur.
«Finis les applaudissements, place aux rassemblements» : les #soignants battent le pavé (IMAGES)#santé #HopitalPublic
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— RT France (@RTenfrancais) June 16, 2020
Les soignants battent le pavé
Après avoir sauvegardé la sécurité sanitaire du pays pendant près de trois mois dans des conditions souvent très difficiles, le personnel soignant a décidé de profiter du soutien des Français afin de se faire entendre dans la rue. Suite à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs syndicats et collectifs de soignants, des milliers de citoyens solidaires se sont joints à eux. « Finis les applaudissements, place aux rassemblements », déclaraient-ils. Ils sont nombreux à demander à l’État d’appliquer les promesses faites lors de la crise sanitaire liée au coronavirus, alors que se tient en même temps le Ségur de la santé.
Ségur de la santé : le CIH s’interroge
? communiqué de presse du 9 juin pic.twitter.com/a0hYdKMqIi— COLLECTIF INTER-HOPITAUX (@CollectInterHop) June 9, 2020
Une concertation critiquée
Lancée depuis le 25 mai dernier, le Ségur de la santé est une concertation lancée par le ministère de la Santé et des représentants du personnel soignant. Beaucoup critiquent la « méthodologie » de ces réunions et dénoncent un « manque de transparence » parmi les représentants des personnels. Dans un communiqué du 9 juin dernier, le Collectif Inter-Hôpitaux s’était indigné d’une « absence de compte-rendu des réunions » mais aussi d’une « absence d’échanges des textes proposés ». Pour le collectif, « ce manque d’organisation empêche de réelles discussions et l’émergence de solutions concertées ». Invité de BFMTV lundi 15 juin, l’urgentiste Patrick Pelloux déclarait qu’il y a « une situation de crise qui perdure dans les hôpitaux et le Ségur est une grande foutaise ».
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— COLLECTIF INTER-HOPITAUX (@CollectInterHop) June 5, 2020
Quelles revendications ?
Dans un communiqué du Collectif Inter-Hôpitaux paru le 5 juin, le personnel soignant expose plusieurs revendications : une « revalorisation générale des salaires », « un plan de formation [et de] recrutement », un « renforcement des moyens financiers », « l’arrêt de toutes les fermetures d’hôpitaux, de services et de lits », et enfin « des mesures qui garantissent l’accès, la proximité et l’égalité » face aux soins. D’autre part, le collectif rappelle que les soignants sont mobilisés depuis plus d’un an pour sauver l’hôpital public : « après quatorze mois de mobilisation et une crise sanitaire, un retour à « l’anormal » est impossible. Pour les usagers, ce n’est plus le temps d’applaudir les soignants mais de soutenir nos revendications ».
??FLASH – Après avoir renversé une Smart appartenant à un handicapé, les #Antifas s’attaquent à une fourgonnette à #Paris. Nombreux projectiles lancés sur la #police en marge de la manifestation des #soignants. (via @ybouziar) #16juin #hopital #manif16Juin pic.twitter.com/aCtamSzSIM
— Conflits (@Conflits_FR) June 16, 2020
?? FLASH – Des #Antifas attaquent un car de #tourisme en marge de la manifestation des #soignants à #Paris. Ils ont brisé sa vitre, mais le chauffeur a avancé pour contraindre les assaillants à s’écarter. Il a pu partir. (via @ybouziar) #16juin2020 pic.twitter.com/hKRNQFqO62
— Conflits (@Conflits_FR) June 16, 2020
Les antifas infiltrent le cortège
Des militants se réclamant de « l’antifascisme » ont décidé, une nouvelle fois, de rejoindre violemment les rangs d’une manifestation pacifique afin d’y semer le désordre. De nombreux projectiles ont été lancés sur les forces de l’ordre, qui ont répliqués avec des tirs de grenades lacrymogènes. Les antifas s’en sont également pris au mobilier urbain et à plusieurs véhicules civils. Entre-temps, ces derniers ont à nouveau jugé bon de s’en prendre à Vincent Lapierre et son équipe, venus couvrir la mobilisation. Un reportage une nouvelle fois avorté. Permettront nous encore longtemps que ces miliciens fragmentent le peuple français en toute impunité ? Qui a donc intérêt à ce que ces militants ultra-violents continuent de faire la police à l’intérieur des mouvements d’opposition populaire ?…
Le mec en est encore là : « média d’ExTrÊme DroAte ».
Chien de pavlov. https://t.co/tpK2ldJUXm— Vincent Lapierre (@VincLapierre) June 16, 2020
Le Média Pour Tous
c’est maintenant que ça devient vraiment intéressant…..! MACRON et sa clique vont devoir retourner dans l’ancien monde Après avoir envoyé les flics foutre sur la gueule des « soignants » en décembre 2019, il a « découvert les vertus du service public de santé » pendant le COVID…..
Et naturellement il pensait que des « applaudissements » de couillons tous les soirs pouvaient tenir lieu de « satisfaction des revendications »…… Eh bien non, ça semble ne pas marcher……! Mais n’en doutons pas, MACRON saura « rétablir l’ordre »……il l’a montré avec les Gilets Jaunes !!