Mali : Coup d’État, le Président IBK forcé par l’armée malienne à démissionner


Un espoir pour la population malienne

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Suite à son arrestation par des militaires du pays, le Président malien Ibrahim Boubacar Keïta, ou IBK, a annoncé sa démission ainsi que la dissolution du parlement ce mardi 18 août.

C’est lors d’une brève allocution télévisée que l’ex-Président malien a déclaré démissionner de ses fonctions. Il a été placé en détention plus tôt dans la journée, avec plusieurs hauts représentants du pays, dont son Premier ministre Boubou Cissé. Des images, dont l’authenticité n’a pas été vérifiée, circulent sur les réseaux sociaux. Elles montrent la base militaire de Kati, où Keïta et Cissé entourées de soldats armés.

Des manifestations massives depuis juin

Depuis le mois de juin, plusieurs dizaines de milliers de personnes défilent dans les rues de Bamako, réclamant la démission d’IBK. Les manifestants lui reprochent, entre autre, ses échecs dans la lutte contre la corruption, et les problèmes sécuritaires qui ne cessent de s’accroître. IBK avait été réélu pour un second mandat en 2018.

Qui va gouverner le pays?

Les militaires responsables du coup d’État au Mali ont annoncé la mise en place d’un futur gouvernement civil de transition. Celui-ci sera chargé d’organiser rapidement de nouvelles élections et d’établir au plus vite une stabilité dans le pays. « Nous ne sommes pas férus de pouvoir, mais nous tenons à la stabilité du pays afin d’organiser des élections générales qui permettront au Mali de se doter d’institutions fortes dans un délai raisonnable », ont-ils déclaré.

Une mutinerie qui ne fait pas l’unanimité

L’ONU, ainsi que plusieurs grandes puissances internationales, dont la France, ont condamné cette mutinerie, craignant que le Mali, et la région du Sahel dans son ensemble, soit davantage déstabilisés. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annoncé avoir décidé de fermer les frontières régionales avec le Mali suite à l’arrestation d’IBK.

Un espoir pour une souveraineté africaine

Sur les réseaux sociaux, le panafricaniste Kémi Séba s’est réjoui de cette nouvelle. Depuis plusieurs années, l’activiste anticolonialiste dénonce « l’irresponsabilité » politique de l’ex-Président malien concernant la gestion du pays. Sur la toile, il déclare son soutien au peuple malien et espère que ce mouvement sera « le début de l’effondrement de la bâtisse de la Françafrique ».

Une opinion tranchée, dont l’explication est ici :

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