Introduire dans le débat un sujet porteur électoralement sans brusquer sa base électorale, c’est toute l’équation que doit résoudre Macron avec cette affaire des migrants. Et pour cela, il navigue à vue.
Après avoir fait savoir à sa majorité qu’il fallait durcir le ton sur l’immigration (il y a à peine deux jours), Emmanuel Macron a déjà fait évoluer son discours à l’occasion de la visite du nouveau chef du gouvernement italien. En effet, le Président de la République a exprimé l’idée de contraindre les pays européens à accepter les migrants sous peines de « pénalités financières » ce qui contraste assez fortement avec ses propos plutôt critiques à l’égard de l’immigration face à sa majorité quelques jours plus tôt. Ceci est la preuve, s’il en fallait encore une, que toutes ces déclarations ne sont que du théâtre visant à attirer de l’électeur souverainiste pour évidemment ne rien changer sur le fond (et de toute façon, quand bien même Macron voudrait infléchir sa politique migratoire, il ne le pourrait pas sans sortir de l’Union Européenne).
Précisons que plusieurs ministres de l’intérieur des pays de l’UE doivent se réunir le 23 septembre à Malte pour discuter de l’immigration et « trouver un accord ». Les acteurs de ce théâtre ont beau êtres très mauvais, tant qu’il y a des spectateurs qui y croient, la pièce se poursuit…
Le Média pour Tous
Quel pantin ce micron !!!
L’Europe noir, c’est leurs but dès le départ !