Cette semaine, le gouvernement a publié un décret censé lutter contre les passoires énergétiques. Mais dans les faits, la mesure ressemble une nouvelle fois à un vernis qui ne changera pas grand chose.
Parmi les 29 millions de résidences principales que compte la France, pas moins de 4.8 millions d’entre elles seraient considérées comme des passoires thermiques. Ce fléau est non seulement un désastre écologique au niveau énergétique, mais il est aussi un fardeau économique et social pour bon nombre de ménages.
Un seuil d’indécence énergétique pas à la hauteur
Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement entend imposer aux propriétaires la rénovation de leur logement afin de pouvoir les louer. Dans cet objectif, il a fixé un seuil minimal de 450 kWh d’énergie finale (EF) par m2 de surface habitable par an. Seulement ce seuil est jugé bien trop haut par bon nombre de spécialistes. Il concernerait en effet très peu de logements.
À peine 2% des passoires énergétiques concernées
« Le candidat Emmanuel Macron promettait l’éradication des passoires énergétiques d’ici 2025, le décret porte, au mieux, sur 2% des passoires énergétiques à partir de 2023 ! » dénonce Jean-Baptiste Lebrun, directeur de l’association environnementale CLER.
Des échéances hors mandat
Dans le futur, pour louer leurs biens, les propriétaires devront néanmoins réaliser des travaux de modernisation thermique, pour que leur logement atteignent une classe énergétique au minimum classé E. Rappelons que les biens immobiliers sont actuellement notés de A à G en fonction de leur performance. À terme les résidences classées F et G devront donc disparaître. Mais pas avant 2028 !
La moitié des logements loués sont des passoires thermiques
Une échéance jugée bien trop lointaine par les associations, d’autant qu’Emmanuel Macron ne sera plus au pouvoir d’ici là, même s’il est réélu. L’urgence paraît pourtant évidente : plus de la moitié des locations serait des passoires thermiques.
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Une urgence environnementale et sociale
Ainsi, en 2018, 30% des Français affirmaient renoncer à se chauffer faute de moyens. Et pour cause, en 2019, la facture moyenne des Français dans ce domaine s’élevait à 1696€. Par ailleurs, en 2016, 75% des sondés assuraient avoir froid l’hiver au sein de leur habitation. Une situation qui risque de s’empirer avec l’augmentation du prix de l’énergie et la crise économique. À ce constat, il faut également ajouter le gaspillage énergétique qui a un coût environnemental non négligeable.
Pour une fois, on aurait aimé une action à la hauteur des enjeux de notre temps, au lieu d’un énième effet d’annonce. Mais avec ce gouvernement, il est définitivement inutile d’espérer.
Le Média pour Tous
Le gouvernement actuel n’est pas entièrement nul. J’ai bénéficié de l’isolement des combles à 1 euro et c’est vrai, on économise 30% de chauffage.. Merci le gouvernement ou je ne sais pas qui mais merci.
Je ne paie plus de taxe locale. On ne peut pas dire qu’il ne fait rien pour les pauvres puisque j’en ai bénéficié. Je connais deux personnes qui ont eu l’installation de la pompe à chaleur gratuite…
En revanche, Il faudrait tout remettre à plat pour une meilleure répartition des richesses car 10% de la population détiennent 50% des richesses de la France.
ça devrait ruisseler d’ici 2030 pour les dociles
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