Les radars sont par nature un des points de cristallisation de la colère populaire : considérés comme étant piégeurs, placés pour être des « pompes à fric » plutôt que pour sécuriser les routes, gérés désormais par des sociétés privées et distribuant à la volée des amendes élevées, ils sont régulièrement la cible d’actions citoyennes à travers toute la France (masquage à la peinture, recouvrement ou destruction). Les nouveaux radars tourelles – qui culminent à environ 4 mètres de hauteur – devaient enrayer ce problème. Mais c’est raté.
Capable de traquer jusqu’à 32 véhicules simultanément sur une portée de plus de 200 mètres, de vérifier si vous avez mis votre ceinture de sécurité ou si votre véhicule est assuré, le nouveau radar « Mesta fusion » installé progressivement sur les routes de France (il devrait y en avoir 1200 en 2020), n’est pas si imprenable qu’il en a l’air, révèle le Parisien. À peine déployés, déjà « des dizaines » de radars tourelles ont été détruits (pour environ 70 radars installés), comme par exemple le radar placé au bord de la départementale 51 à Mèze (Hérault) et qui a été détruit à coup de fusil de chasse, laissant apparaître un trou béant à la place du capteur. Certains contestataires n’y vont pas avec le dos de la cuillère ! Rappelons que depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes, plus de 2100 radars ont été détruits (soit deux radars sur trois) pour un coût global estimé à 60 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 300 millions d’euros de manque à gagner sur les PV (pour l’État et les entreprises sous-traitantes). Autant d’argent qui restera donc dans la poche des contribuables.
Rappelons également que détruire un radar est interdit par la loi et puni, si on vous retrouve (les nouveaux radars sont tous accompagnés d’un système de surveillance vidéo que les vandales doivent neutraliser préalablement), de 100 000 euros d’amende et de 5 ans d’emprisonnement, au maximum. Le Parisien rappelle que des Gilets Jaunes qui s’en étaient pris à un radar en Moselle ont écopés de 4 mois de prison avec sursis et leurs deux véhicules ont été saisis pour couvrir les frais de réparation. Pas de quoi dissuader les contestataires, puisqu’une hausse des dégradations des radars fixes est même constatée. Va t-il falloir en arriver à la solution mexicaine ?
Source : Le Média pour Tous
Tous les moyens sont bons pour mettre à genoux la population !! Le rackette organisé par les voyous en costard-cravate n’a aucune limite !!
Respecté le code de la route plutôt
Moi je respecte le code de la route, je ne fait pas d’excès de vitesse, je ne grille pas les feux rouge et je mets systématiquement mon clignotant.
Et pourtant je le suis fait flashé le mois dernier en voulant doubler un imbécile dangereux qui m’avait fait une queue de poisson. Les radars c’est plus dangereux qu’autre chose.
Tout le monde a bien compris que c’est la sécurité rentière que défend le gouvernement et non la sécurité routière. On a abaissé la vitesse de circulation à 80 « km.h, du coup les radars flashent 3 fois plus. C’est du racket etatisé
Voici un bel article qui encourage à la répression d’ un état, d’un gouvernement toujours prompt à effectivement » pomper » l’ argent du contribuable qui est déjà écrasé d’ impôts. On le sait, les radars ne changeront pas le comportement inacceptable d’ une minorité de vrais délinquants de la route ….on est dans l’ hypocrisie la plus totale..