Les sites de coparentalité proposent à des personnes désireuses d’avoir un enfant, de devenir parents sans avoir à former un ménage.
Depuis quelques années fleurissent sur internet des sites de rencontres à visée procréative, dont le but est de mettre en relation des personnes souhaitant connaître les joies de la parentalité, sans pour autant former un couple amoureux. Ces sites, qui s’offrent actuellement de la publicité sur vos réseaux sociaux favoris, voient leurs fréquentations exploser ces dernières années. Initialement sollicités par les couples homosexuels dont les demandes de coparentalité représentaient 50% des utilisateurs, ces sites sont maintenant fréquentés par environ 90% d’hétérosexuels. Un marché porteur, puisque l’on peut faire son beurre partout, touchant principalement des quadragénaires rattrapés par l’horloge biologique, mais aussi de jeunes adultes, des couples dont l’un des partenaires est stérile, ou encore des couples gays.
Si, la coparentalité renvoie traditionnellement au partage des droits et des responsabilités des parents naturels concernant l’enfant lorsqu’il y a séparation ou divorce, ici, le point de vue diffère. En effet, les futurs parents cherchent à se rencontrer pour enfanter hors du cadre de la relation amoureuse. Pour se « partager » un enfant…
Comme pour de nombreux sites de rencontres, les inscrits enjolivent généralement leur profil, dans le but d’attirer une personne qui leur semble digne de confiance. Et lorsque les protagonistes semblent trouver un accord, la suite réserve parfois bien des surprises. Abandon, refus de « partager » l’enfant, conflits financiers, ce rêve tourne vite au cauchemar pour de nombreux parents, en faisant au passage, une petite victime.
L’enfant peut-il être suffisamment épanoui en étant le seul et unique lien entre ses parents ? D’après la psychologue Geneviève Delaisi de Perceval, l’absence de vécu commun est un obstacle certain à la réussite de ce nouveau modèle familiale : « Le désir d’enfant ne suffit pas à faire famille. Et croire qu’on ne s’engueulera pas car on n’est pas en couple, c’est oublier que l’éducation est une source de conflit entre parents étonnamment riche ».
Ces enfants ne seront donc plus le fruit d’un amour et d’un projet de vie commune, mais les objets d’un désir individuel frustré, inassouvi. La modernité ne cesse de nous surprendre. Le Marché, lui, ne cesse de prospérer sur la myriade de « droits » auquel prétend l’homme moderne. Sans limites.
Le Média pour Tous
Mais quelle horreur… J’espère qu’on fera le bilan (ohla j’ai dit un gros mot en politique…) de ces expériences civilisationnelles et qu’on en tirera surtout des conclusions (encore ou STOP ?).
Je ne sais pas si c’est l’article qui est mal écrit ou si c’est moi, mais je n’ai pas très bien compris le concept…
L’article était clair pour moi ; en gros ça dit qu’il existe un marché de sites de rencontres où des inconnus se mettent d’accord pour faire des enfants ensemble dans le seul but de se partager sa garde, parce qu’ils sont probablement trop mauvais, dans tous les sens du terme, pour avoir une relation assez longue et/ou saine pour arriver à en faire un normalement (bon j’avoue la fin c’était pas dans l’article mais c’est cadeau).