Le 14 mars, des rassemblements de Foulards rouges se tiendront dans plusieurs villes de France afin de protester contre les violences attribuées aux Gilets jaunes. Arriveront-ils à mobiliser au regard de la faible affluence du 27 janvier ?
«Depuis maintenant 16 semaines le mouvement dit des Gilets jaunes met à mal notre pays», annonce la page Facebook du rassemblement des Foulards rouges de Paris. Le 14 mars, les Foulards rouges organisent dans la capitale et dans d’autres villes (Bordeaux, Caen, Lyon, Toulouse) des manifestations. Sur la page parisienne, ceux-ci veulent faire entendre leur voix, résolument anti-Gilets jaunes : «Descendre dans les rues seize samedis d’affilée, saccager, mettre à mal les commerces, les forces de l’ordre, les citoyens, non !»
«Nous souhaitons apporter notre soutien aux commerçants victimes des samedis d’émeutes et de blocages à répétition, mais aussi à tous les citoyens victimes d’actes antisémites et/ou racistes depuis quelques semaines», ajoutent-ils, appelant les Français à dire «stop» et à «s’indigner».
Sur les affiches de présentation, les Foulards rouges veulent ainsi créer dans chacune des villes un «rassemblement pacifique d’une France restée trop silencieuse». Souvent présentés comme des sympathisants pro-Macron, les Foulards rouges ont l’objectif d’augmenter le nombre total des mobilisés. Pour l’heure, leur page parisienne ne compte que quelques dizaines de like. Le 27 janvier, ils avaient été 10 500 à défiler, selon les chiffres de la préfecture de police de la capitale. Toutefois, les reporters de RT France qui avaient suivi le cortège entre les places de la Nation et de la Bastille estimaient que 1 500 à 2 000 personnes au maximum avaient défilé dans les rues de Paris.
