Le principal organe électoral équatorien va analyser la façon de procéder pour la candidature correiste, représentée par Andrés Arauz, à la présidence après la disqualification de Rafael Correa en tant que vice-président. Il a trois alternatives, dont une éventuelle disqualification de l’ensemble du binôme.
La présidente du Conseil national électoral (CNE), Diana Atamaint, l’a déclaré lundi lors d’une réunion avec la presse étrangère, soulignant que la décision sera basée sur des rapports juridiques, avec « un respect total de la loi et de la Constitution ».
Dans un processus de démocratie interne, Rafael Correa a été choisi comme candidat à la vice-présidence, une candidature qui a été rejetée par le CNE.
Atamaint a précisé que cette pré-candidature ne pouvait pas être qualifiée puisque Correa, qui se trouve en Belgique où il réside après avoir quitté le pouvoir en 2017, « n’a pas fait l’acceptation de manière personnelle et en présence, comme déterminé par les règlements ».
Trois options
Malgré le fait que l’organisation politique Centro Democrático (Liste 1), a annoncé la semaine dernière le remplacement de l’ancien président par le journaliste Carlos Rabascall, cette nouvelle situation n’a pas encore été officialisée devant le corps électoral.