Source : alt-rev.com
En butte à de profonds clivages internes, le parti d’Olivier Besancenot a bien du mal à peser à côté de La France insoumise et d’une gauche écologiste qui a repris des couleurs.
« Scission », le terme n’est désormais plus tabou au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). L’organisation révolutionnaire connaît une crise sans précédent dans l’histoire de ce jeune courant d’extrême gauche, né en 2009. La majorité, emmenée par Olivier Besancenot, envisage de proposer une séparation à l’amiable aux autres minorités, accusées de bloquer le fonctionnement collectif. Ces tensions internes font suite à une série de déconvenues, électorales et stratégiques. Après la présidentielle de 2017, où Philippe Poutou avait obtenu un résultat très faible (1,1 %), le NPA fut absent aux européennes, deux ans plus tard. En proie à une crise du militantisme, le parti s’est, en outre, isolé politiquement en se construisant en opposition avec tous les courants de gauche.
Début juillet, une réunion du conseil politique national a vu la direction mise en minorité par la coalition de toutes les autres tendances. Les débats retranscrits dans un supplément du journal du mouvement L’Anticapitaliste, montrent une ambiance excessivement tendue alors qu’un congrès est prévu en décembre.
Depuis le congrès de 2018, qui avait vu la direction – animée par des héritiers de la Ligue communiste révolutionnaire – recueillir une majorité relative, les joutes internes n’ont cessé de se dégrader. Celle-ci est en effet accusée de vouloir se rapprocher des amis de Jean-Luc Mélenchon et d’abandonner la « pureté révolutionnaire » pour un réformisme jugé coupable, comme lorsqu’elle a applaudi à la publication de la plate-forme Plus jamais ça, portée par des ONG écologistes et des syndicats ou quand Philippe Poutou a présenté une liste avec La France insoumise (LFI) à Bordeaux, aux municipales.
Lire la suite de l’article ici.
Tout ceci n’est que de la fumée, qui dénonce chez nous en France vraiment l’ETAT PROFOND? Personne, alors qu’ils savent TOUS que la gangrène est là. Mais bien sur ils en tirent tous profit d’une manière ou d’une autre. Mais a nous les citoyens ils veulent nous faire avaler des couleuvres avec leur cinéma de discorde les uns et les autres. Ils bouffent tous a la même table. mais, surtout, que le Peuple ne soit pas assis a la même table
Tous les hommes politiques sont à mettre dans le même bateau. Ils exercent un métier qu’ils ont souvent appris dans de grandes écoles et gagnent leur vie grassement. Il semblerait que les pays ne peuvent pas s ‘en passer…à moins que cela change et que ce soit le peuple qui gouverne, mais de toute façon il faudra toujours un leader…donc à mon avis de »la fièvre on tombe au mal chaud ».
Il me semble que « les gilets jaunes » aimeraient que le peuple puisse prendre les décisions importantes avec un référendum. Une bonne idée.