Le Sénat argentin, après la Chambre des députés, a voté vendredi 4 décembre une loi instituant un impôt extraordinaire sur les grands fortunes, concernant quelque 12.000 personnes, afin de lutter contre l’épidémie de coronavirus et aider les plus démunis et les petites entreprises.
Cet impôt défendu par la majorité soutenant le président Alberto Fernandez est censé rapporter trois milliards de dollars.
“Personne ne devra vendre des machines ou des terres”, a assuré la directrice de l’autorité fiscale argentine, Mercedes Marco del Pont, dans un pays où la richesse est avant tout celle des grands producteurs agricoles.