Après que l’ambassadeur d’Israël au Panama, Reda Mansour, a été, selon ses dires, humilié par la sécurité de l’aéroport international Ben Gourion, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré sur Twitter qu’il avait une «estime profonde pour le travail de l’ambassadeur Mansour qui représente Israël au Panama».
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a posté dimanche 4 août un tweet où il exprime «son estime profonde pour le travail de l’ambassadeur Mansour qui représente Israël au Panama».
שוחחתי עם שגריר ישראל בפנמה רדא מנצור על המקרה בנתב »ג והבעתי הערכה עמוקה על הדרך שבה השגריר מנצור מייצג את מדינת ישראל בפנמה. בני העדה הדרוזית יקרים לליבנו ונמשיך לפעול בכל דרך כדי לחזק את ברית האחים עימם!
— Benjamin Netanyahu (@netanyahu) 4 août 2019
Ce tweet fait écho à la déclaration de l’ambassadeur d’Israël au Panama, Reda Mansour, qui a été, selon ses affirmations, humilié avec sa famille par des agents de sécurité de son propre pays à l’aéroport international de Tel Aviv.
«Une fois qu’ils ont appris que nous venions d’Isfiya, ils ont demandé à voir nos passeports», a-t-il affirmé.
Israel amb to Panama questionned at #BenGurion Airport: « Once they heard we are from Isfiya they asked to see our passports ». #RedaMansour criticized BenGurion’s security system. AP Authority: « Ambassador should tell his daughter security do everything to protect her and state » pic.twitter.com/FBJmFyxATY
— Eli Dror (@edrormba) 3 août 2019
Le diplomate, un Druze, travaille pour le ministère des Affaires étrangères israélien depuis 30 ans. Il a affirmé que des responsables de la sécurité de l’aéroport avaient commencé à l’interroger devant l’entrée du bâtiment après avoir appris qu’il était originaire d’Isfiya, un village à majorité druze situé dans le nord d’Israël.
En réponse à son message, des responsables de l’aéroport ont déclaré dans un communiqué cité par la presse israélienne que les contrôles de sécurité étaient effectués «sans distinction de religion, de race ou de sexe, et de manière équitable».
«Quand il y a plus de 25 millions de passagers par an, il y en a qui choisissent d’être blessés par une rencontre avec un agent de sécurité qui fait son travail», ont-il souligné.