Après que Macron ait vendu Alstom, joyau industriel français, à General Electric, la SNCF assène un autre coup à l’usine de production alsacienne basé à Reichshoffen (Bas-Rhin) et ses quelques 800 employés (vous nous direz, c’est pas la première fois qu’on flingue les usines dans notre pays).
En effet, c’est la CAF (pas la caisse des affaires familiales, un peu de sérieux) Construcciónes y Auxiliar de Ferrocarriles qui a signé un contrat de plus de 700 millions d’euros avec la SNCF pour la fabrication de plusieurs dizaines de rames de trains. Pour rendre la chose encore plus glauque, précisons que le site d’Alstom à qui ce contrat vient de passer sous le nez est celui qui a le moins de visibilité sur son avenir avec une production assurée jusqu’en 2021-2022 (tiens, tiens, elle sera en difficulté au moment des présidentielles de 2022, nous craignons que cette usine finisse comme celle de Whirlpool au moment de l’entre deux tours de 2017), alors que ce contrat représentait une garantie d’emploi pour les salariés pendant… 10 ans.
Par ailleurs, les trains seront construits en Espagne mais assemblés en France (dans une usine de 250 salariés dans le Sud-Ouest), la question est simple : pourquoi ne pas rétablir l’ensemble de la production en France ? Pourquoi privilégier une production étrangère, si ce n’est pour toujours plus de profits ? Puisque nos dirigeants prétendent se préoccuper de « sauver la planète », commençons par produire et consommer local !
Le Média pour Tous
Si les espagnols construisent les trains comme les A 400 m, on a du soucis à se faire.