« C’est Emmanuel Macron qui a arbitré », confie une source européenne interrogée par « Le Monde »
La « persistance de la violence faite aux femmes n’est pas une fatalité », « nous devons y mettre fin et nous allons le faire », a promis ce samedi 25 novembre le président de la République Emmanuel Macron, dans une vidéo à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Mais la France est-elle vraiment si volontaire qu’elle l’affiche ? Car elle fait partie, au sein de l’Union européenne, des Etats qui refusent de faire évoluer la définition du viol.
Message important en ce jour de mobilisation contre les violences faites aux femmes. pic.twitter.com/MU6tfDu2mZ
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 25, 2023
Le 8 mars 2022, la Commission européenne avait promis d’harmoniser la réponse pénale dans les pays de l’Union européenne face aux violences commises contre les femmes. Mais la question du viol divise, entre d’un côté les pays défendant la définition du viol de la Commission européenne fondée sur l’absence de consentement (Italie, Belgique, Grèce, Luxembourg, Croatie, Suède, Irlande, Espagne et Portugal), de l’autre des pays qui rejettent cette définition en arguant des raisons juridiques (France, Pologne, Allemagne…). Ces derniers estiment que la question du viol n’est pas de la compétence de l’UE.
« C’est Emmanuel Macron qui a arbitré et décidé que la France ne souhaitait pas une définition européenne du viol assise sur la notion de consentement », a confié une source européenne au journal Le Monde.
La perversion des titres du Monde.
Une neutralité parfaite, rien de polémique… Nul doute que si ça avait été « un méchant » à la place de Macron, le titre aurait fait comprendre qu’il s’agit de s’opposer à un progrès et que la personne qui a fait ça est donc très mauvaise.