Aina Kuric, élue dans la Marne, a décidé de quitter La République en marche, estimant «ne plus y retrouver les raisons» de son engagement et ne trouvant plus sa place dans sa «famille politique».
«Adhérente depuis avril 2016, je ne retrouve plus dans ce mouvement les raisons pour lesquelles je me suis engagée», a-t-elle indiqué dans un communiqué.
L’élue de la Marne se plaint notamment d’un «manque de confiance aux forces vives» et d’un «manque de volonté d’être présent sur les territoires».
«J’ai adhéré à En Marche! pour faire de la politique autrement. Il ne s’agit pas seulement de changer les visages, mais les pratiques», a-t-elle noté dans un mail interne envoyé à ses collègues et dévoilé par l’Opinion.
Aina Kuric a dit toutefois «soutenir le Président de la République dans la transformation de notre pays», tout en évoquant le fonctionnement de l’appareil.
«Ne tombons pas dans le piège de l’appareil, qui envahit l’espace d’innovation créatrice, et qui a fait fuir beaucoup de nos talents face auxquels j’ai honte de reconnaître à quel point ils avaient raison et à quel point je partage leur déception», a-t-elle encore souligné.
Elle a également indiqué qu’elle resterait apparentée au groupe LREM de l’Assemblée nationale qui compte 306 membres.
«Ce message n’est ni un adieu ni un au revoir, car même non partisan, mon engagement politique reste le même. Comme je l’ai fait depuis le début de mon mandat, je m’exprimerai, lorsque je serai d’accord, ou pas, avec le chemin qu’emprunteront les réformes à venir», a-t-elle noté.
Évoquant pour Mediapart «la politique mise en place», elle a dit ne pas partager toujours «la voie qui est prise depuis deux ans».
«Je ne me reconnais plus dans ma famille politique aujourd’hui. Quand j’ai décidé de me présenter, c’était pour me mettre au service de mes concitoyens, pas au service d’un parti politique. Ce qui me pose problème désormais, c’est cette appartenance au mouvement», a-t-elle déclaré.
«Je ne me reconnais plus dans ma famille politique aujourd’hui. Quand j’ai décidé de me présenter, c’était pour me mettre au service de mes concitoyens, pas au service d’un parti politique.» (oui, mais quand même, on aurait pu lui dire que pour « entrer » en politique, il faut s’attendre à kif kif bourrico ^^) On travaille pour la nation (théoriquement avec des partis sains, mais il n’y en a qu’un) et pour le parti en même temps … Logiquement, dans une vraie démocratie, il ne devrait même plus y avoir de partis, mais des groupes professionnels, représentés par des « hommes de… Lire la suite »