Depuis plusieurs semaines, les différentes annonces de Joe Biden au sujet de son plan de relance pour l’économie américaine (et des taxes sur les ultra-riches pour le financer) suscitent l’enthousiasme auprès de la gauche européenne. Mais les États-Unis restent les États-Unis.. Le président américains a tenu à faire preuve de fermeté: il n’y aura pas de cadeaux.
Publié la semaine dernière, le rapport d’avril sur l’emploi aux Etats-Unis s’est avéré peu flatteur. Par rapport à ce qui avait été prévu par l’administration, on est loin du compte: 266.000 emplois créés contre environ 1 million de prévus. Les employeurs ont indiqué qu’ils avaient du mal à trouver des travailleurs.
Un élément dont n’ont pas manqué de s’emparer les républicains pour critiquer la politique de Joe Biden. D’après eux, si les Américains ne se mettent pas au travail, c’est parce qu’ils profitent des aides apportées par la nouvelle administration dans le cadre du plan de relance post-coronavirus. L’allocation de chômage relevée à 300 euros par semaine et prolongée jusqu’en septembre y serait pour quelque chose.
Biden prévient
Dans une déclaration lundi, le président Biden a tenu à répondre aux critiques de ses détracteurs. D’après lui, il n’y a ‘pas beaucoup de preuves’ que l’allocation de chômage dissuadait les gens d’accepter un emploi. ‘Les Américains veulent travailler’, a-t-il assuré.