L’Arabie saoudite a demandé à la France la possibilité d’installer son village olympique aux Invalides lors des JO de Paris. Une demande qui risque de faire débat et pourrait entraîner ne polémique.
Il suffisait d’entendre la réponse de Patricia Mirallès, mercredi lors des questions au gouvernement, pour comprendre l’éventuelle problématique. Interrogée sur la possibilité de voir l’Arabie saoudite s’installer aux Invalides, dès le mois de mai, en marge des Jeux olympiques de Paris (du 26 juillet au 11 août), la secrétaire d’État aux Anciens combattants n’a pas forcément semblée très à l’aise. Le membre du gouvernement est resté assez flou sur le sujet en refusant de commenter un élément où rien n’est acté.
« Je vais tenter de répondre sur ce que je sais, effectivement, c’est des informations que nous avons pu avoir », a ainsi réagi Patricia Mirallès devant les députés.
« Aujourd’hui, rien n’est concret, rien n’est fait et donc je comprends vos interrogations mais je ne répondrai pas sur des choses qui ne sont pas faites, ni signées, avec aucun accord », a esquivé la secrétaire d’État.
Des « discussions en cours » selon le ministère des Armées
Contacté par l’AFP, le ministère des Armées s’est montré un peu plus prolixe et a confirmé avoir reçu une demande en ce sens de la part des autorités saoudiennes. Avant même, potentiellement, d’accepter la demande de l’État du Golfe, la Défense a posé ses conditions et qui paraissent non négociables, ou presque.
« Il y a des discussions en cours à la demande des Saoudiens. Elles se font moyennant des conditions très strictes que les Saoudiens n’ont pas encore acceptées, qui doivent permettre d’assurer la sécurité du site, la solennité du lieu, la tranquillité des pensionnaires de l’Institut national des Invalides », a ainsi confirmé le ministère des Armées auprès de l’agence de presse. Avant de préciser: « Les indemnités de mise à disposition seront reversées au musée de l’Armée et à l’INI. »