Dénommée « Les Olympiades » depuis 1992, une petite entreprise de vente d’articles de sport est menacée de poursuites par le comité d’organisation des JO de Paris 2024 pour « violation de la propriété intellectuelle »
L’ouverture des JO de Paris 2024, c’est dans moins de deux mois. Mais d’ici là, une petite entreprise nordiste, spécialisée dans la vente d’équipements aux clubs sportifs des Hauts-de-France, va devoir changer le nom qu’elle porte depuis trente-deux ans. Quel est le rapport ? Le nom de cette entreprise justement, « Les Olympiades », qui ne plaît pas du tout au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo).
« Nous avons reçu une mise en demeure de la part du Cojo qui nous laissait vingt jours à partir du 30 mai pour changer la raison sociale de l’entreprise », s’étonne encore le dirigeant des Olympiades, Guillaume Bourgeois. Forcément, il ne s’attendant pas à ce que lui-même, son petit commerce et ses 11 employés fassent de l’ombre à l’ogre Paris 2024.