Les propriétaires de logements à Paris qui espéraient toucher le jackpot pendant les Jeux olympiques ont dû revoir leurs ambitions face à la multiplication des annonces, même si les prix restent plus élevés qu’en temps normal
Il va falloir revoir ses plans. Victor Aussal, 28 ans, et sa copine propriétaire d’un 40 m² à la Goutte d’Or, quartier populaire du nord de Paris, voulaient profiter des JO pour louer leur deux pièces à 280 euros la nuit et voyager en Asie pendant un mois.
Mais depuis six mois « toujours aucun locataire, aucune demande. Je pense qu’on va redescendre au prix du marché voire en-dessous, comme ça s’est passé à Londres » en 2012, raconte-t-il.
Malgré de nombreux commentaires positifs, Adriana Herani, 39 ans, propriétaire d’un petit T2 à Barbès (nord de de la capitale), ne trouve pas non plus preneur. De 300 euros la nuit, elle est passée à 250 mais n’a « toujours personne ».