La nouvelle ministre de l’Intérieur italienne, Luciana Lamorgese, est une parfaite inconnue sur la scène politique, tant nationale qu’internationale.
Le choix d’une technicienne à ce poste clé démontre la volonté du premier ministre Giuseppe Conte de tirer un trait sur la gouvernance scabreuse de Matteo Salvini en matière d’immigration.
Matteo Salvini s’imposait par sa verve agressive et sans retenue. Luciana Lamorgese brille, elle, par sa discrétion. Mais c’est elle qui a succédé au tonitruant chef de la Ligue au poste de ministre de l’intérieur italien. Elle a pris ses fonctions avec le reste du gouvernement Conte II, jeudi 5 septembre.
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Tour à tour préfète de Varèse, de Venise, puis de Milan jusqu’en octobre 2018, Luciana Lamorgese s’est plusieurs fois positionnée en faveur de l’intégration des migrants. Sous la gouvernance Salvini, elle s’était fait remarquer en ordonnant l’annulation de plusieurs décrets anti-immigration émis par certaines municipalités de la région de Lombardie, bastion électoral de la Ligue.
Objectif : renverser la vapeur de la politique d’accueil des migrants menée par Matteo Salvini
« Je vois des maires qui ne font pas toujours leur part et je leur dis qu’il est important d’accepter la diversité, que c’est une richesse pour nous et que nous devons agir en faveur de l’intégration », avait-elle alors déclaré.
Le gouvernement Conte II entend adopter une approche plus pragmatique de l’immigration et rompre avec les sempiternelles crises diplomatiques créées par un Matteo Salvini réfractaire à l’accueil dans ses ports des navires d’ONG secourant les migrants en mer Méditerranée.
Le profil de Luciana Lamorgese devrait permettre de renouer le lien avec une Europe échaudée par les frasques de son prédécesseur. « Nous devons reprendre les négociations avec l’UE pour dépasser le règlement de Dublin et pour parvenir finalement à une gestion européenne du problème de l’immigration », déclarait lundi 2 septembre Giuseppe Conte, comme un prélude à sa nomination.
Je suis quand même un peu stupéfait par la rédaction de l’article et la manière et l’emploi des mots pour désigner les personnes qu’il met en scène, on est loin d’une certaine époque, ça ne date que de dix ans pourtant. https://www.liberation.fr/planete/2017/12/25/israel-pas-un-vrai-pays-le-magazine-youpi-retire-des-ventes-a-la-demande-du-crif_1618853 Le big boss de ces éditions sait ne plus faire de vague, mais c’est plus très chrétien tout ça, la voix du peuple ne compte plus. En Europe actuellement, les leaders nationalistes de tous les pays n’ont aucun mal à déambuler dans les rues de leurs pays sans escortes particulières au contraire des représentants des équipes dirigeantes, qui… Lire la suite »