Alors que l’Iran poursuit ses trois jours d’hommage au numéro deux du régime local, Qassem Soleimani, tué par une frappe américaine, le président Donald Trump ne cesse de multiplier les menaces militaires.
Vendredi dernier, les forces américaines frappaient une zone stratégique à Bagdad en Irak. Problème : cette attaque a causé la mort du général Soleimani, le bras droit du chef d’État iranien, Ali Khamenei… Ce dernier réclamait aussitôt vengeance.
Dans le pays, l’ambiance est devenue électrique et la haine contre les États-Unis d’Amérique n’a cessé de s’amplifier depuis l’attaque. Hier, des funérailles de trois jours ont débuté. La première cérémonie a eu lieu en Irak, à Bagdad, en présence des autorités locales et d’une foule nombreuse. Dans les rangs, on a pu entendre des cris « Mort à l’Amérique ! ».
Un deuil national de trois jours a par ailleurs été déclaré. Les hommages se poursuivaient donc aujourd’hui en Iran, notamment à Ahvaz ou la dépouille du défunt a été suivi d’une longue procession. C’est une véritable marée humaine qui s’est rassemblée pour le général.
Du côté américain, Donald Trump continue d’exercer des pressions militaires sur l’Iran. Il a en effet menacé le pays de représailles si jamais celui-ci se livrait à une quelconque vengeance. Selon, lui, ce sont même 52 sites importants qui seraient déjà dans sa ligne de mire et prêts à être attaqués. Il prévient :
« Si l’Iran se livre à des attaques anti-américaines comme il a menacé de le faire, ces objectifs et l’Iran lui-même SERONT FRAPPÉS TRÈS RAPIDEMENT ET TRÈS DUREMENT. Les États-Unis ne veulent plus de menaces ! ».
….targeted 52 Iranian sites (representing the 52 American hostages taken by Iran many years ago), some at a very high level & important to Iran & the Iranian culture, and those targets, and Iran itself, WILL BE HIT VERY FAST AND VERY HARD. The USA wants no more threats!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 4, 2020
Le président Républicain a même ajouté que certains de ces sites étaient « de très haut niveau et très importants pour l’Iran et pour la culture iranienne ». De son côté, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré :
« Trump mérite toute notre reconnaissance pour avoir agi avec détermination, force et rapidité. Nous nous tenons fermement aux côtés des Etats-Unis dans cette bataille juste pour la sécurité, la paix et le droit à l’auto-défense. (…) Israël a le droit de se défendre. Les Etats-Unis ont exactement le même droit. Soleimani est responsable de la mort de citoyens américains innocents et de nombreux autres. Il préparait d’autres attaques ».
הנשיא טראמפ ראוי לכל ההערכה על שפעל בנחישות, בעוצמה ובמהירות. אנחנו עומדים לחלוטין לצידה של ארצות הברית במאבקה הצודק לביטחון, לשלום ולהגנה עצמית
— Benjamin Netanyahu (@netanyahu) January 3, 2020
Mike Pompeo, secrétaire d’État à la défense, s’est entretenu avec Netanyahu suite à l’attaque et s’est félicité de ce soutien total. Difficile de faire plus clair :
« Netanyahu et moi-même avons tout juste évoqué l’importance de contrer l’influence maligne et les menaces de l’Iran dans la région. Je suis toujours reconnaissant pour le soutien constant apporté par Israël dans la lutte contre le terrorisme. Le lien entre Israël et les Etats-Unis est incassable»
.@IsraeliPM @Netanyahu and I just spoke and underscored the importance of countering Iran’s malign influence and threats to the region. I am always grateful for Israel’s steadfast support in defeating terrorism. The bond between Israel and the United States is unbreakable.
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) January 4, 2020
Il est craint de plus en plus que la guerre ne devienne inévitable. La peur est notamment du côté de l’Irak qui pourrait servir de champ de bataille interposé entre l’Iran et les Etats-Unis, avec Israël en appui. Toute cette affaire pourrait avoir de nombreuses conséquences, notamment la remise en question de l’accord sur le nucléaire trouvé en 2015. L’Iran avait en effet promis de renoncer à se doter de la bombe atomique, une décision qui pourrait donc être annulée. Cette situation de plus en plus inquiétante entre en contradiction totale avec les promesses de Donald Trump qui avait pourtant déclaré ne plus vouloir être le « gendarme du monde ». Mais dans un pays qui entame sa 227ème année de guerre sur 244 ans d’existence, chassez l’impérialisme et il revient au galop…
Le Média pour Tous
En se proclamant plus sioniste que Sion, Trump tente de sauver sa propre peau. Gageons qu’il doit souvent penser au sort qui fut réservé à un certain J. F. K.
USA = DAESH ; ISRAHELL = DAESH
Pathétique, la poupée des sionistes cherche à se faire réélire.
227 années de guerre sur 244 ans d’existence : ce pays est nuisible… Hiroshima, Nagasaki, agent orange, massacre des populations autochtones d’Amériques au sens large (du nord, centrale et du sud), ingérence dans les démocraties sud américaines et d’amerique centrale, ingérence au Moyen-Orient, etc. , la liste est vraiment très longue…