Insultes et agressions à Toulouse : des « antifas » s’en prennent à une crèche de Noël pour enfants

Un marché de Noël, une crèche vivante, des enfants, des cantiques, quoi de plus inoffensif et en accord avec la période de Noël que cette symbolique millénaire ? Pour les autoproclamés et ultra-minoritaires « antifas » de Toulouse : tout cela, c’est du fascisme et doit être interdit, manu militari ! C’est ce qu’ont appris, éberlués, les badauds qui traversaient la place Saint Georges à Toulouse ce samedi 14 décembre, où une crèche vivante venait d’être installée.

De quoi s’agit-il ? L’association « Vivre Noël autrement », créée par un groupe d’amis toulousains en 2011, propose « de remettre au centre des festivités de Noël le sens et la tradition de cette fête populaire », expliquent les bénévoles sur leur site internet. Le projet de crèche vivante au centre de Toulouse « offre une mise en scène à ciel ouvert et grandeur nature de la crèche traditionnelle de Noël », en offrant par ailleurs aux enfants des « activités ludiques » et un « spectacle sous forme de scénettes », décrit l’association. Ainsi, samedi 14 décembre, chacun était invité à venir déguisé en santon – ou non – place Saint-Georges, et plusieurs ateliers étaient ouverts afin de satisfaire petits et grands, dans une ambiance familiale et bon enfant le temps d’un samedi après-midi, à l’approche des fêtes. Mais c’était sans compter sur la présence de groupuscules dits « antifascistes », qui ont décidé de mettre un terme – par la violence et l’injure – à cet inoffensif spectacle.

En effet, à 16h, alors que l’événement se déroulait depuis environ une heure dans une ambiance festive, une cinquantaine d’individus se revendiquant de mouvements « antifascistes » et « anticapitalistes » ont débarqué sur la place afin de perturber l’événement en proférant des injures à l’encontre, notamment, « des flics » et « des fachos », rapporte le journal quotidien « La Dépêche ». « Stop aux fachos ! » scandèrent-ils face à des enfants apeurés, à la suite de quoi l’événement a dû être annulé dans la précipitation. Les enfants sont descendus de l’estrade et les animaux, prêtés pour l’occasion par une ferme solidaire, ont été ramenés à leur enclos. Le public a quitté les lieux, déçu et surpris. Les « antifascistes » ont obtenus gain de cause, en muselant tels des fascistes les protagonistes de ce petit événement festif.

Mais ce n’est pas tout ! Un journaliste du média « Infos – Toulouse » qui couvrait l’événement, s’est vu arracher et détruire son appareil photo par un manifestant ! La grâce de Noël et l’amour de son prochain, probablement, ont guidé la main de cet antifasciste, glorieux combattant de la Haine.



Combattre la haine incarnée par des enfants qui chantent, en assénant coups et injures et en imposant la censure, quoi de plus logique et sain ? Vous doutez du bien fondé de ce raisonnement, lecteurs du Média pour Tous ?

Fachos !

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