L’assemblée générale des nations unies a adopté cette semaine une résolution réclamant aux USA de cesser son embargo sur Cuba. Celui-ci dure depuis 1962.
Verra-t-on un jour cesser l’embargo qui pèse sur Cuba depuis maintenant près de 60 ans ? C’est en tout cas ce qu’ont une nouvelle fois réclamé pas moins de 184 pays à l’assemblée générale des nations unies. La motion affirme la « nécessité de mettre fin à l’embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba » et demande « l’égalité souveraine des États, la non-ingérence dans leurs affaires intérieures et la liberté du commerce international ».
Les USA appuyés par Israël
Face à cette demande générale, les États-Unis ont une fois de plus envoyé promener la communauté internationale. Israël, partenaire privilégié des USA, a également voté contre. Plusieurs autres alliés des américains se sont abstenus : la Colombie, le Brésil et l’Ukraine. En tous les cas, cette résolution n’était de toute façon pas contraignante, c’est d’ailleurs la 29ème fois qu’elle est votée et rejetée par les USA depuis 1962.
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144 milliards de perte pour Cuba ?
Même si elles restent difficiles à évaluer dans les faits, les pertes financières essuyées par l’île des Caraïbes depuis 1962 sont colossales. Selon La Havane, le blocus aurait coûté aux Cubains près de 144 milliards de dollars. Donald Trump avait d’ailleurs durci le ton durant son mandat avec 250 nouvelles sanctions.
Excuses grotesques et atteinte à la souveraineté
L’ex-président milliardaire avait justifié son geste en qualifiant Cuba « d’État lié au terrorisme » Une justification ridicule qui n’est pas sans rappeler les accusations grotesques envers Nicolas Maduro traité par Washington de narcotrafiquant. En réalité, les États-Unis exercent surtout la pression sur tous les États qui remettent en cause le système capitaliste ultra-libéral américain.
Impérialisme pure souche
Un pouvoir particulièrement puissant en Amérique latine où des coups d’États appuyés par les États-Unis renversent régulièrement les gouvernements socialistes. Au-delà de l’atteinte à la souveraineté des peuples (un comble pour un pays qui prétend incarner la démocratie), les nord-américains exercent aussi leur pouvoir idéologique impérialiste avec le but d’imposer leur dogme : il n’y a pas d’alternative au libre-marché.
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Ben voilà. 184 pays sur 193. 95%
Et on appelle ça « droit international » ?