Européennes : les « holovans » des Insoumis recalés par plusieurs villes



Cinq villes ont refusé l’installation des camions de La France insoumise, qui devaient projeter les hologrammes des candidats. Le parti dénonce « un déni politique ».

Quel est le point commun entre Grasse (Alpes-Maritimes), Hayange (Moselle), Commercy (Meuse), Vence (Alpes-Maritimes) et Cenon (Gironde) ? Toutes ces villes ont décidé de dire « non » aux hologrammes de La France insoumise (LFI) en vue des élections européennes, relate Le Journal du dimanche. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a décidé de lancer ses « holovans », un camion transportant des hologrammes des candidats pour le scrutin du 26 mai prochain, la semaine passée. Sauf qu’il n’est pas le bienvenu dans ces cinq villes.

Une situation dénoncée par LFI, où un « déni politique » de la part de ces villes est évoqué : c’est le terme employé par Clément Verde, responsable du suivi des « holovans ». « Ces mairies abusent de leur pouvoir et refusent d’appliquer la loi. La seule vraie raison qu’ils pourraient invoquer serait le trouble à l’ordre public », assure-t-il. « Je ne vois pas d’autres motifs que [ceux] politiques », renchérit Manon Aubry, tête de liste LFI. « On n’altère pas la vie de la cité dans ces villages, nos horaires ne sont pas dérangeants… »

Des « pleurnicheries » pour « faire le buzz » ?

À Grasse, la mairie tenue par Les Républicains a recalé « l’holovan » dès le 12 février, en lui interdisant de se garer dans la ville. « Quand ce sont des événements organisés par la Ville, on met en place le dispositif de sécurité. Mais pour des événements politiques, on n’a jamais fait ça », justifie la mairie dans le JDD. Du côté du bureau de Catherine Le Lan, maire (UDI) de Vence, on évoque « un simple problème administratif » : « Ce n’était pas possible d’avoir une diffusion sonore à l’endroit où ils étaient installés. »

À Hayange, le maire Fabien Engelmann (FN) a demandé à « l’holovan » de changer d’emplacement 24 heures avant l’événement, pour des soucis liés au stationnement. Pour lui, ces « pleurnicheries » des Insoumis n’ont qu’un seul but : « faire le buzz ». Ambiance… La ville de Cenon, après avoir refusé « l’holovan » dans un premier temps, a finalement fait machine arrière à la suite d’un communiqué de LFI à ce sujet.

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