Dans cet article, nous retraçons le parcours d’Edward Snowden, le lanceur d’alerte qui a fait trembler les États-Unis par ces révélations.
Big Brother is watching you !
Le 6 juin 2013, le journal britannique The Guardian révélait des informations classées «secret défense» : les États-Unis ont mis le monde entier sur écoute. Les dossiers de la National Secret Agency (NSA), les Services de renseignements américains, ont été remis au quotidien par un informaticien des services de renseignements américain, Edward Snowden. Initialement, la NSA se devait de récolter des informations dans le but de lutter contre le terrorisme. Or, la surveillance est également devenue de l’espionnage économique et industriel touchant le monde entier, des dirigeants aux simples citoyens.
La prise de position d’Edward Snowden
Qu’est ce qui a poussé cet employé des Services de renseignements à divulguer ces informations ? Edward Snowden avait seulement 21 ans lorsqu’il a été repéré par la CIA pour ses talents en informatique. Il a rejoint la NSA deux ans plus tard. C’est là-bas qu’il découvre l’étendu du réseau de surveillance des Services de renseignements. Défenseur des libertés individuelles, il décide alors de changer son fusil d’épaule. Edward Snowden s’envole pour Hong-Kong avec des milliers de documents classés confidentiels. Là-bas, il remet la clef contenant toutes les informations sensibles au journaliste indépendant Glenn Greenwald et à la documentaliste Laura Poitras. Le jeudi 6 juin 2013, The Guardian révèle le scandale.
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Le génie de la NSA devient l’homme le plus recherché de la planète
À la suite de ces révélations, le gouvernement américain inculpe Edward Snowden le 22 juin 2013 pour «espionnage», «vol» et «utilisation illégale de bien gouvernementaux». Devenu le cauchemar du gouvernent américain, Edward Snowden cherche à trouver refuge en Equateur. Le pays offrait à l’époque l’asile politique à Julian Assange. Si le lanceur d’alerte réussit à prendre son premier avion avant que les États-Unis n’invalident son passeport, il se retrouve bloqué à l’aéroport de Moscou. La Russie lui offre alors à deux reprises l’asile politique, avant de lui délivrer un titre de résident permanent en 2020. Depuis, le lanceur d’alerte ne cesse d’avertir les populations des divers tentatives d’espionnage sur internet. Fervent défenseur de la liberté d’informer, il défend également activement un autre lanceur d’alerte persécuté : Julian Assange.
Le Média pour Tous
Bloqué par une invalidation de passeport… Faudrait pas que quelqu’un ait l’idée de généraliser ça à la vie courante, déjà que l’argent est un sacré passeport (impersonnel). Bof ça ne passerait jamais, on n’est pas fous.
#PARCEQUELEVIRUSSSS
Continuons à supporter massivement la liberté et plus important encore; le droit aux citoyens de tous les pays du monde, ! d’informer