Selon L’express, qui a consacré un article sur la question, des franc-maçons du Grand-Orient de France (GODF), la plus ancienne loge française et la plus importante d’Europe continentale – à laquelle appartiennent par exemple Jean-Luc Mélenchon, Jérôme Cahuzac ou encore Manuel Valls -, prendrait quelques distances avec le CRIF en raison de son soutien indéfectible envers la politique d’extrême-droite du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.
Il est intéressant de noter que le journal présente cette fronde comme étant une « agression » de la part d’une « fraction » de franc-maçons (si ce n’est qu’une fraction, pourquoi en parler ?), qui userait d’arguments « particulièrement violents » contre le lobby pro-israélien afin de convaincre leur obédience de boycotter le prochain dîner du CRIF. Cette décision dépendrait d’un vote qui devrait avoir lieu fin août, lors de la convention du GODF. Si cette volonté de boycott est jugée « extrémiste » par le journaliste de l’Express, François Koch, elle révèle en tout cas – si l’information est avérée et qu’elle se traduisait dans les faits – une ligne de fracture au sein de la loge et un étrange, tardif et bien insuffisant sursaut de bon sens.
Affaire à suivre.
Si l’information vient de l’Express, c’est qu’elle lui a été soufflée par un des protagonistes. Donc assez fondée. À suivre.