Le retrait des forces étrangères doit être achevé d’ici le 31 août. Depuis trois mois, les insurgés islamistes contrôlent de plus en plus de territoires et menacent, désormais, des capitales provinciales.
Pour Ashraf Ghani, président d’un Afghanistan qui est en train de perdre pied militairement face aux talibans, le coupable est tout trouvé. « La situation actuelle est due à la brusque décision américaine » de retirer définitivement les troupes du pays.
Devant les parlementaires afghans à Kaboul, M. Ghani a aussi accusé Washington d’avoir poussé à « la destruction de la République » et à la « légitimation » des talibans en négociant directement avec eux. Ces pourparlers ont abouti, en 2020, à un accord prévoyant le départ des troupes étrangères d’Afghanistan.