Tensions familiales, promiscuité, insalubrité, angoisses : pour les mal-logés, le confinement s’avère plus difficile que pour les plus aisés.
Ils sont plus de quatre millions en France. Quatre millions à vivre dans des conditions difficiles. Certains doivent partager de minuscules appartements avec une famille nombreuse. D’autres peuvent se retrouver simplement seuls, face à eux-mêmes. Enfin, les déboires financiers ou bien même l’insalubrité peuvent s’avérer très anxiogènes.
L’enfer, c’est les autres
On se souvient tous de la fameuse phrase de la pièce de théâtre, Huis Clos, de Jean-Paul Sartre, « l’enfer c’est les autres ». Elle ponctuait la fin d’une histoire où trois personnages étaient condamnés à vivre enfermés ensemble pour l’éternité. Certaines familles qui cohabitent à sept dans un appartement de 9m² doivent aujourd’hui en prendre toute la mesure. Dans ces conditions, difficile de souffler, d’autant que bon nombre d’immeubles n’isolent pas de l’activité des voisins. La situation peut également être dure à supporter pour les enfants privés de la plupart de leurs activités habituelles et pour leurs parents qui doivent les gérer…
Un autre enjeu sanitaire
L’insalubrité des logements touchent aussi des milliers de personnes et causent d’autres soucis. Exposés sans arrêt à l’humidité, la moisissure ou à une mauvaise isolation, bon nombre d’habitants peuvent ainsi développer d’autres maladies. Avec un système immunitaire mis à l’épreuve, les chances de contracter le covid-19 sont beaucoup plus fortes. Et si, le virus entre dans un tel foyer, la promiscuité promet de contaminer rapidement toute la famille.
Ce sont encore les plus pauvres qui trinquent
Ces problèmes ont bien sûr, moins de chances de frapper les plus riches, comme ce député parti se réfugier dans sa maison de campagne. En effet, les moins fortunés sont des proies privilégiées pour le coronavirus. Ainsi, la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France métropolitaine, est aussi l’un des lieux qui souffrent le plus de la pandémie. Si la condition des logements n’y est pas étrangère, il faut aussi souligner le fait que les pauvres sont aussi ceux qui travaillent encore le plus. Du côté des plus riches, il est en revanche bien plus simple d’exercer en télétravail depuis un vaste appartement ou une résidence secondaire. Il ne faut pas non plus oublier le sort des sans-abri, qui en plus de n’avoir nulle part ou aller sont souvent privés de la maigre source de revenus que leur prodiguait la rue…
Les personnes qui parlent dans cet article sont révoltants. La meilleure manière de diffuser le virus partout. Ces riches qui vont dans leur maison secondaire ou ces étudiants de Lyon, Paris ou Toulouse qui rentrent dans le village de leurs parents… https://t.co/HGsxvbOS1Y
— Damien Dole (@DamienDole) March 16, 2020
Le confinement augmente la pauvreté
Le confinement entraîne par ailleurs des difficultés économiques pour beaucoup de Français. Quand beaucoup ne sont plus certains de retrouver un emploi ou que d’autres doivent dépenser plus d’argent pour nourrir leurs enfants habituellement pensionnaires des cantines, la peur de perdre le logement s’accentue. Car si d’autres gouvernements, comme celui du Venezuela ont décidé de suspendre tous les loyers, il n’en est rien en France. Et ce poids pèse encore lourdement sur beaucoup de citoyens privés de ressources.
Les violences intrafamiliales ont explosé
Une autre conséquence désastreuse du confinement et indirectement liée aux logements est celle des violences intrafamiliales. Elles peuvent ainsi concerner les enfants, mais aussi les femmes. Les violences conjugales ont ainsi bondi de plus de 30%. Les tensions dues à la promiscuité mais aussi à l’impossibilité de s’évader vers l’extérieur favoriseraient grandement ces drames.
Comment ne pas avoir une pensée pour Julian Assange ?
Enfin, dans notre confinement, difficile de ne pas songer à Julian Assange. Le lanceur d’alerte, actuellement en prison, est en effet resté confiné à l’ambassade de l’Equateur dans 18m² pendant sept longues années sans jamais pouvoir sortir. De notre côté, après seulement un mois à l’isolation, avec des permissions de sorties, il y a de quoi forcer l’admiration et faire relativiser…
Le Média pour Tous
Salut l’équipe! Vous connaissez ça? Reportage choc du plus grand journaliste indépendant des États-Unis, Ben Swann: A VOIR ABSOLUMENT (sous-titres en français) Durée: 7 minutes 41 secondes Qu’est-ce que le 2011-2020 entériné par les membres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)? C’est un plan stratégique élaboré par Bill Gates et sa fondation en 2011 et approuvé par l’OMS en 2012. Le plan vise à améliorer la coordination entre les instances internationales dans le cadre des plans de vaccinations globaux. Ce plan prône la vaccination obligatoire. Vous savez que Gates est le principal donateur de l’OMS. Plusieurs dénoncent le manque… Lire la suite »
Oui, exact j’ai eu des infos la dessus, je ne marcherai pas dans leurs vaccins, j’ai pas mal d’ami(e)s en Afrique, qui eux sont africains d’origine d’ailleurs (Gabon, Sénégal et Cameroun) ; ils veulent refuser en masse les vaccins et ne veulent plus servir de laboratoire. Il est possible que l’oligarchie anglo-saxonne euro-atlantiste ne réussisse pas bien son sale coup.
Il se peut même que les masses sous-contrôle en Europe de l’ouest se courbent plus facilement qu’en Afrique …
J’espère bien que les gens ne remettront pas leurs enfants à l’école ou dans mes crèches après le 11 mai .
Wahoo, ça fait peur cette photo d’immeubles qui nous écrasent, c’est en France ça? C’est où? Encore une image bidon utilisée par des manipulateurs de l’information car tous ces appartements sont équipés de la clim ce qui n’est pas une pratique en France et encore moins dans les HLM réputés faire de l’entassement de pauvres immigrés.
Après recherche sur google cette photo retouchée vient de HongKong.
Voilà un bel exemple de manipulation de l’information.