Soutenu par l’État au titre du chômage partiel (à hauteur de 450.000€ selon les estimations), Casino vient pourtant de rémunérer grassement son PDG.
Lors du confinement, l’État a soutenu de nombreuses entreprises au titre du chômage partiel. L’idée même de soutenir des multinationales qui n’en avaient certainement pas besoin pour survivre, pouvait déjà poser question. Mais lorsque l’on voit à quoi cet argent a été consacré, il y a de quoi crier au scandale. En effet, selon les informations de Révolution Permanente, une énorme partie de cet argent a été engloutie par des primes gargantuesques allouées au PDG de Casino, Jean-Charles Naouri.
Les salariés encore spoliés
Le pire, dans cette affaire, c’est que les salariés du groupe Casino ont tous continué à travailler lors du confinement. Les fonds distribués par l’État, et par conséquent payés par le contribuable, n’auront donc pas servi à rémunérer des salariés confinés. Dans les documents confidentiels obtenus par Révolution Permanente, on apprend par ailleurs que l’objectif du groupe consistera surtout à éponger les pertes dues au confinement.
Sacrifier les employés, certainement pas le patron
Au final, ce sont les salariés de Casino qui vont régler la note. Le groupe a ainsi décidé de réduire sa masse salariale de 10%. Comprenez par là, réduire considérablement les embauches. Pour ce faire, l’entreprise n’hésitera pas à avoir recours à des mutations forcées de magasins en magasins, afin de ne pas avoir à recruter de nouveaux employés. L’entreprise ne renouvellera pas non plus les contrats précaires et privilégiera l’Interim.
LIRE AUSSI > Caissières, livreurs, éboueurs, routiers… Ces travailleurs souvent oubliés mais essentiels
Des foyers de contaminations pour économiser quelques euros ?
De fait, les salariés doivent faire face à une activité revenue à la normale en étant en sous-effectif. Le tout avec des mesures sanitaires supplémentaires souvent chronophages. Il y a fort à parier que ces mesures ne puissent d’ailleurs pas être appliquées correctement, ce qui pourrait développer de nouveaux foyers de contamination. Preuve que la rapacité du grand patronat ne parait avoir aucune limite.
Un comportement indécent
Le scandale est d’autant plus ahurissant que certains salariés de Casino n’ont jamais touché les primes annoncées aux travailleurs exposés au coronavirus… Pour Jean-Charles Aouri, en revanche, probablement bien au chaud confiné chez lui en télétravail, la prime indécente de 655.000€ devait s’avérer plus que méritée… Chez les champions du néolibéralisme, on a une certaine idée de la justice.
Le Média pour Tous
Difficile de réprimer un sentiment de colère quand on lit ça ! Mais ne tombons pas dans la haine, ce genre de personnage ne le mérite même pas et je doute que son sort n’en subisse les conséquences, un jour ou l’autre.
Et tout ça c’est légal, autorisé ? C’est là qu’il y a un trou ! Et sinon, faut l’attaquer et le dépouiller !
Il a su attaquer Jean baud fondateur de fra’nprix et leader price mais a perdu son procès