Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a reconnu ce dimanche des « dysfonctionnements », notamment à l’Elysée, dans l’affaire Benalla. Il a par ailleurs estimé qu’il fallait les régler car ils sont « insupportables et incompréhensibles pour les Français ».
« Il y a eu des dysfonctionnements et il faut les régler », a déclaré Benjamin Griveaux sur CNews et Europe 1, à la veille d’une nouvelle audition de l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron par une commission d’enquête du Sénat.
« Il y a eu des dysfonctionnements à l’Elysée et, d’ailleurs, c’est ça qui a appelé la réorganisation des services que le président de la République a mis en place rapidement », a-t-il poursuivi.
« Ce n’est pas Le bureau des légendes »
Le porte-parole du gouvernement a souligné qu’il y avait, aux côtés de l’enquête parlementaire, « une mise en examen » d’Alexandre Benalla pour utilisation « sans droit » de ses passeports.
Elle permettra à l’autorité judiciaire de « dire les responsabilités des uns et des autres qui permettront, entre autres, de faire que ces dysfonctionnements n’arrivent plus. Ils sont insupportables et incompréhensibles pour les Français », a-t-il estimé.
Interrogé sur les voyages à l’étranger d’Alexandre Benalla avec des passeports diplomatiques, après avoir été remercié par l’Elysée fin juillet, Benjamin Griveaux a répondu que les ambassadeurs n’étaient pas « alertés de tout en permanence ».
« Il faut arrêter les fantasmes. Ce n’est pas Le bureau des légendes », a affirmé Benjamin Griveaux, en faisant référence à la série télévisée mettant en scène des espions de la DGSE.