Assassinat de Samuel Paty : les six ex-collégiens condamnés à des peines allant jusqu’à six mois ferme


Par le Parisien

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Le tribunal pour enfants de Paris a condamné ce vendredi 8 décembre les six ex-collégiens jugés pour leur implication dans l’assassinat du professeur Samuel Paty en 2020 dans les Yvelines à des peines allant de 14 mois avec sursis à 6 mois de prison ferme.

 

« Le tribunal pour enfants de Paris rend son jugement », annonce solennellement sa présidente. Ils encourraient deux ans et demi de prison. Ils ont été condamnés à des peines allant de 14 à 20 mois de prison avec sursis probatoire et, pour l’un, à deux ans dont 6 mois de prison ferme aménageable sous bracelet électronique. À l’issue d’un procès qui s’est tenu à huis clos du fait de leur minorité depuis le 27 novembre, le délibéré concernant les six ex-collégiens impliqués dans l’assassinat de Samuel Paty, tué et décapité le 20 octobre 2020 à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) par un islamiste de 18 ans, a été rendu en audience publique ce vendredi 8 décembre au soir. Un jugement globalement conforme aux réquisitions du Parquet national antiterroriste.

Un an avant le procès, fin 2024, de huit adultes devant la cour d’assises spécialement composée, ces six jeunes, une fille et cinq garçons âgés de 13 à 15 ans à l’époque de cette attaque terroriste qui avait ému la France entière, ont été reconnus coupables des infractions qui leur étaient reprochées et condamnés « au regard de la gravité des faits, de (leur) personnalité et de (leur) évolution ». Les peines ont été assorties de sursis probatoire allant de 2 à 3 ans, soit d’obligations diverses (d’activité professionnelle ou de formation, de soins, de suivi par les services de la Protection judiciaire de la jeunesse…). Le tribunal a également prononcé, pour tous, des mesures de suivi judiciaire de trois ans.

« Vous avez communiqué à l’assaillant la description physique et le trajet » du professeur.

Arrivés emmitouflés dans leurs doudounes et leurs capuches dans la salle d’audience, priés par les huissiers et les policiers de découvrir leurs visages dissimulés par des masques ou leurs écharpes, les six anciens collégiens ont été appelés chacun à leur tour à la barre. Les désignant par l’initiale de leur prénom, la présidente a commencé par « A » (initiale modifiée), 16 ans aujourd’hui, la collégienne dont le mensonge sur le cours du professeur d’histoire-géographie avait initié l’engrenage fatal. « Le tribunal estime que l’infraction de dénonciation calomnieuse, que vous avez reconnue, est parfaitement établie, En répression, elle vous condamne à 18 mois de prison avec sursis probatoire de deux ans », énonce-t-elle.

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