À cinq mois de la COP26 sur le climat qui doit se tenir en Écosse, ce scandaleux gâchis ne manque pas de faire réagir : le géant américain du e-commerce s’est fait prendre la main dans le sac à détruire ses stocks d’invendus. Pourquoi ces destructions massives ?
C’était promis, juré, craché. Mettre au pilon des produits neufs, Amazon ne s’y ferait plus reprendre. Mais, dans son entrepôt de Dunfermline, l’un des plus gros d’Écosse, rien n’a changé. Chaque semaine, les salariés doivent y détruire 130 000 produits invendus ou retournés par les clients.
La chaîne britannique ITV News est allée fouiller dans les rebuts de l’ogre de la vente en ligne : écrans TV dernier cri, smartphones, drones ou masques chirurgicaux, il y a de tout. « 50 % des produits sont encore dans leurs cartons d’emballage, les autres sont des retours clients en très bon état », explique un des salariés à la chaîne.