Donald Trump et Kim Jong-un ont ouvert, au Vietnam, leur second sommet par une poignée de main et des promesses de « réussite ».
Donald Trump et Kim Jong-un ont ouvert, mercredi 27 février au Vietnam, leur second sommet par une poignée de main et des promesses de « réussite ». « Je pense que ce sera un succès », a dit le président américain, alors que le Nord-Coréen s’est dit « certain qu’il y aura cette fois de grands résultats qui seront salués par tous.Je vais faire de mon mieux pour que cela se produise ».
Lors de leur première rencontre à Singapour, il y a huit mois, les deux hommes s’étaient fixé quatre objectifs :
- poursuivre le réchauffement des relations intercoréennes
- conforter une paix durable
- parvenir à la « dénucléarisation complète de la péninsule coréenne »
- permettre le retour des restes de soldats américains tombés lors de la guerre de Corée (1950-1953) présents sur le territoire nord-coréen.
Les deux dirigeants s’étaient engagés à y œuvrer « pleinement et rapidement ». Même si cinquante-cinq urnes funéraires contenant certains de ces restes ont bien été transférées en juillet vers la base américaine d’Osan, en Corée du Sud − étape préalable à de longs travaux d’identification qui seront conduits à Hawaï −, le rythme des échanges entre Washington et Pyongyang a marqué le pas dans les mois qui ont suivi.
Plus question de date
Exagérément optimiste après une première rencontre historique, le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, avait fixé à la fin du mandat en cours de Donald Trump, en janvier 2021, le terme de la dénucléarisation de la Corée du Nord. Il n’est plus question de date désormais pour un processus qui, dans le meilleur des cas, s’étendra sur une décennie selon les experts de ce dossier.