Emmanuel Macron a affirmé dimanche 27 janvier au Caire qu’il tirerait « des conséquences profondes » du grand débat, censé résoudre la crise née de la contestation des « gilets jaunes », qui ne se traduira pas seulement par des « mesures techniques ».
« Je le prends très au sérieux. Je ne sais pas ce qu’il donnera (…) J’en tirerai des conséquences profondes », a déclaré le patron de l’exécutif au cours d’une rencontre avec la presse au premier jour de son voyage, au cours duquel il a notamment visité le temps d’Abou Simbel.
Les attaques de Salvini n’ont « aucun intérêt »
Le chef de l’Etat a également profité de l’occasion pour évoquer brièvement les critiques du ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini, qui l’accuse d’être un « très mauvais président ». « Je ne vais pas répondre. La seule chose qu’ils attendent, c’est ça (…) Bon courage et bonne agitation. Tout ça n’a aucun intérêt », a dit Emmanuel Macron.
« Le peuple italien est notre ami et mérite des dirigeants à la hauteur de son histoire », a-t-il ajouté.Si le chef du gouvernement italien Guiseppe Conte ce dernier a récemment souligné « l’amitié historique » franco-italienne, son ministre de l’Intérieur, qui tente d’organiser un front européen de l’extrême droite contre les pro-européens, a dit espérer que le peuple français se libère bientôt d’un « très mauvais président ». « Je suis proche, avec tout mon coeur et tout mon travail, du peuple français, de millions d’hommes et de femmes qui vivent en France avec un très mauvais gouvernement et un très mauvais président de la République », avait ainsi lancé Matteo Salvini.