Lors d’un discours au parlement chilien, un sénateur membre de la majorité du président Sebastian Piñera – qui traverse actuellement une grave crise politique – appelle le chef de l’Etat à suivre la voie tracée par le président français pour gérer les manifestations. Son intervention complète se trouve ici (en espagnol).
#breakingnews le senateur chilien qui justifient l’état de siège, le couvre feu en prennant comme exemple…….. LA FRANCE….. tintintin tintintin… #allezlesbleus #championdumonde@ThomasHuchon @Gaelbrustier @JLMelenchon @RaquelGarridoFr @alexiscorbiere @quilapayun pic.twitter.com/IOtdm7Ob30
— Quezada Victor (@VictorQuez) October 21, 2019
« Nous ne sommes pas les premiers à vivre cela [de grandes manifestation, NDLR]. Rappelons-nous de ce qu’il s’est passé il y a un an en France, pays également démocratique et néolibéral […]. Bon, dans un pays comme la France, les choses ont été résolues, de la même façon qu’elles doivent l’être au Chili. Il est évident que le président Macron a dû faire appel à la police et à l’armée. Personne n’aime faire cela, mais il a dû de le faire. Le président Piñera va devoir le faire aussi, car son devoir fondamental, c’est la sécurité de ce pays. Il va devoir le faire, bien sûr, dans un cadre défini. »
Précisons que contrairement à ce qu’évoquent les médias, la crise que vit actuellement le Chili a pour cause, non seulement la hausse du prix du ticket de métro, mais également le délitement des structures sociales du pays, lequel est livré depuis des décennies à la stratégie du choc libéral promu par l’école de Chicago et testée au Chili, pays devenu avec Pinochet le laboratoire du néo-libéralisme. On en voit aujourd’hui les conséquences à travers ces mobilisations massives et répétées.
Pour maintenir l’ordre, le président chilien a ordonné plusieurs nuits de couvre-feu et des patrouilles de militaires dans les rues de la capitale. Peut-être est-ce également l’avenir de la France et de tous les pays livrés au dépeçage des multinationales ?
Le Média pour Tous