Sept étrangers en situation irrégulière ont été libérés ce samedi 3 février par la juge des libertés et de la détention de Lille (Nord) en raison de l’inaccessibilité des téléphones au sein du centre de rétention de Lille-Lesquin où ils étaient placés.
Ligne coupée, liberté retrouvée. Quatre Algériens, un Soudanais, un Marocain et un Géorgien, placés au centre de rétention administrative (CRA) de Lille-Lesquin, ont été remis en liberté ce samedi par le juge des libertés et de la détention de Lille (Nord). Deux d’entre eux ont été placés sous assignation à résidence alors que les cinq autres ont été entièrement libérés.
L’association humanitaire SOS Solidarités a fourni une attestation au juge afin de mettre en lumière un problème d’accès aux téléphones au sein du CRA pour les sept clandestins et ainsi d’exiger leur libération.
Questionné par le tribunal, le responsable du centre a précisé qu’un technicien des télécom devait intervenir ce jeudi pour remplacer les cabines téléphoniques défectueuses.
Cette problématique avait été constatée par deux avocats de Lille via un rapport consécutif à une visite réalisée dans l’établissement le 1er décembre dernier. Ces derniers avaient noté à cette époque qu’une seule zone sur les cinq de ce CRA, totalisant 116 places, possédait une cabine téléphonique opérationnelle alors que les quatre autres téléphones ont été arrachés.