Les conclusions de l’étude internationale qui scrute les compétences des élèves de 15 ans dans 80 pays sont sans appel. Revue de détail de ce qui y est dit.
Tous les trois ans, depuis 2000, c’est le branle-bas de combat rue de Grenelle. Au ministère de l’Éducation nationale, la publication des résultats de l’étude menée par l’OCDE pour évaluer les connaissances et les compétences des élèves de 15 ans en mathématiques, en compréhension de l’écrit et en sciences, inquiète. Et pour cause : ce fameux Programme international pour le suivi des acquis des élèves, ou « Pisa » pour les intimes, permet à la fois de comparer l’évolution des performances du système éducatif d’un pays dans le temps, mais aussi de les comparer à celles des 80 autres pays et espaces économiques qui participent en même temps à l’étude.
Pour cette huitième édition, « Pisa 2022 », qui aurait dû être publiée l’an dernier mais qui a été décalée d’un an à cause de la pandémie de Covid-19, 690 000 élèves de 15 ans dans 81 pays et économies ont été questionnés, soit environ 8 000 élèves en France, scolarisés dans 335 collèges et lycées français. Pendant près de trois ans, jusqu’à la prochaine édition, l’OCDE va plancher sur cette incroyable mine d’informations pour en tirer des leçons et des recommandations sur les bonnes pratiques éducatives.
À chaque édition, les trois domaines – mathématiques, compréhension de l’écrit et sciences – sont étudiés, mais l’un d’entre eux est plus approfondi que les autres toutes les trois éditions : cette année, comme c’était déjà le cas en 2003 et en 2012, la « culture mathématique » est au centre de l’évaluation. Quels sont les principaux enseignements de Pisa 2022 pour la France ?
A lire pour comprendre notamment ce qui se cache derrière PISA ces excellents articles d’Anne Limoge :
== DOSSIER N°1 SUR L’ÉDUCATION == L’Éducation nationale face aux volontés européistes et mondialistes
== DOSSIER N°2 SUR L’ÉDUCATION == L’Éducation nationale sous le talon de fer des multinationales du conseil