Même si la vérité ne sera jamais complètement connue, nous devons à ceux qui ont été blessés et tués de faire la lumière sur leur histoire.
Le dossier documentaire des expériences de « contrôle mental » menées par les États-Unis et d’autres gouvernements pendant la Guerre froide n’est que la partie émergée de l’iceberg, et notre ignorance collective est délibérée. Au début de l’année 1973, alors que les retombées du scandale du Watergate mettaient en évidence la nécessité d’un contrôle accru des agences de renseignement américaines par le Congrès, le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA) a ordonné la destruction de tous les documents relatifs à MK Ultra.
Lancé dans le sillage du procès de Nuremberg, qui a révélé l’ampleur des atrocités nazies commises au nom de la science, le MK Ultra a donné lieu à une série d’expériences grotesques sur des sujets involontaires, à l’intérieur et à l’extérieur des frontières des États-Unis. Des preuves récemment révélées mettent en évidence des liens précédemment cachés entre les expériences MK Ultra sur des enfants indigènes au Canada et sur des Noirs emprisonnés aux États-Unis.