Pour satisfaire les marchés boursiers, Danone annonce supprimer 2000 emplois. Cette multinationale française rejoint d’autres membres du CAC40, parmi lesquels Sanofi ou Total qui, tout en versant des milliards d’euros de dividendes, suppriment des emplois pour rassurer leurs actionnaires et soutenir leur valorisation boursière.
« Faire un milliard d’euros d’économies d’ici à 2023. » Tel est le plan que Emmanuel Faber, PDG de Danone, a annoncé le 23 novembre, six mois à peine après avoir versé un dividende de 1,4 milliard d’euros à ses actionnaires, en hausse de plus de 8 %. Concrètement, il entend supprimer jusqu’à 2000 emplois, dont plus de 400 en France. « Ce sont des restructurations (…) qui ne sont que des plans pour faire plaisir à la place financière », a réagi François Hommeril, président du syndicat CFE-CGC.
Alors que l’action Danone a perdu plus d’un quart de sa valeur, Emmanuel Faber cherche à retrouver la « confiance des actionnaires » par la réduction des coûts et l’augmentation des objectifs de rentabilité opérationnelle et financière. De telles suppressions d’emplois visant à satisfaire les marchés boursiers ne sont pas nouvelles. Clin d’œil de l’histoire, le terme « licenciement boursier » est lié à Danone : il a été utilisé pour la première fois en 2001 à l’occasion de la suppression de 570 emplois dans la branche des biscuits LU de la multinationale, pourtant rentable.
Parler du grand reset un peu parler dec e qui nous attend. De la plus grande catastrophe humanitaire. C’est le plus important