La filiale française d’IBM s’apprête à supprimer entre 1180 et 1385 postes en France, soit près du quart de ses effectifs, selon des sources syndicales. Un plan social inédit pour Big Blue, dans un contexte de restructuration de ses activités au niveau groupe.
Aucun secteur n’est épargné par la crise inédite provoquée par la pandémie de Covid-19. IBM France semble particulièrement affecté, avec, selon un communiqué du syndicat CFE-CGC IBM, un PSE imminent. Le géant de l’informatique s’apprêterait à licencier entre 1180 à 1385 postes, soit près du quart de ses effectifs. Aucun détail ne filtre sur la nature, volontaire ou non, de ces départs. IBM France n’a pas confirmé ni infirmé l’information.
DES AMBITIONS ASSUMÉES SUR LE CLOUD COMPUTING
Cette information s’inscrit dans le cadre de la réorganisation d’ampleur annoncée par Arwind Krishna, PDG d’IBM Corp depuis début 2020, qui consiste à scinder le géant américain en deux entités sociétés distinctes d’ici fin 2021. En octobre dernier, le dirigeant de Big Blue avait annoncé un changement d’organisation qui sépare les activités de cloud computing, la grande priorité de l’entreprise, et sa division de gestion d’infrastructure IT, qui va devenir une nouvelle société cotée en bourse et baptisée provisoirement NewCo.
Il y a des entreprises qui débauchent et d’autres qui embauchent. C’est la loi du marché. Mais actuellement avec la covid il y a plus de départs que d’entrées.