Source : La Montagne
Oreilles coupées, mutilations d’organes génitaux, lacérations… Près de la moitié des départements français ont connu des attaques de chevaux dernièrement. Pourquoi ces actes de cruauté choquent-ils bien au-delà du milieu équestre ?
Cela tient à l’attachement des Français pour le cheval : des études ont montré que dans le baromètre de l’affection pour les animaux, il arrive en 3e position, juste après le chien et le chat. Mais parmi les animaux que l’homme a domestiqués, le cheval a une place à part. Au contraire du chat ou du chien, il ne sera jamais un intime de l’homme. Le cheval est un animal peureux, sa principale défense est la fuite. Il est aussi d’un maniement très compliqué.
Comment expliquez-vous que l’on puisse s’en prendre à ces animaux, les maîtriser, les agresser, le tout de nuit ?
Le plus probable, c’est que ceux qui ont commis ces atrocités connaissent bien les chevaux. Je ne vois que cela pour expliquer ces faits. Mais ce qui manque, ce sont des raisons objectives de s’en prendre ainsi aux équidés. Si ces personnes s’en prenaient à des chevaux de corrida, par exemple, on aurait une explication, mais il ne s’agit pas de cela.
Malgré la dispersion des cas sur le territoire français, le mode opératoire semble le même. Comment peut-on l’expliquer ?
En effet, on retrouve des oreilles droites coupées, des lacérations au niveau des flancs, des mutilations des parties génitales. Des actes de barbarie qui peuvent évoquer des rites sataniques.