La généalogie intéresse de plus en plus de français. Mais comment effectuer des recherches sur ses ancêtres ?
Déjà en 2010, une enquête indiquait que 79% des sondés pourraient être potentiellement intéressés par le parcours de leurs ascendants. 61% d’entre eux auraient même entamé des recherches plus ou moins approfondies sur leur nom ou sur l’Histoire de leur famille. Mais comment s’y prendre lorsque l’on est un total débutant ?
Bien débuter
La première chose à faire lorsque l’on veut débuter une généalogie consiste à récolter le plus d’informations possibles sur nos ascendants proches par le biais de la famille. Pour la plupart des cas, dénicher les dates et lieux de naissance, de mariage ou de décès de nos parents, grands-parents, voire arrière grands parents n’est pas si compliqué. On peut souvent trouver ces informations dans des livrets de famille délivrés par les mairies lors des mariages ou bien simplement en interrogeant notre famille.
Les actes d’état civil
Pour les trois évènements civils majeurs de la vie, naissance, mariage, décès, il existe en France des actes rédigés par l’État. Sur notre territoire, chacun de ces évènements ont été consignés dans les mairies, puis dans les archives du département concerné. Dans notre pays, cette administration existe depuis 1792 dans toutes les communes. Auparavant, il existait des registres religieux tenus par les curés de chaque paroisse.
Jusqu’où peut-on espérer remonter ?
Potentiellement un arbre généalogique peut réunir plusieurs dizaines de milliers de personnes. Le plus ancien registre paroissial de France remonte à 1334 dans la commune de Givry, en Bourgogne. Néanmoins, la plupart des registres s’arrêtent aux alentours de 1650, parfois 1550 pour les plus grandes villes. Il reste possible de remonter plus loin si l’on possède des origines nobles, ce qui n’est pas si rare. En effet, l’aristocratie tenait auparavant sa propre généalogie. Il faut tout de même rester prudent avec ces sources, tant certaines tiennent plus du fantasme que de la réalité historique. Certains personnages n’hésitaient d’ailleurs pas à s’inventer des lignées mythologiques afin d’attribuer du prestige à leur famille.
Pourquoi faire sa généalogie ?
La quête généalogique peut paraître absurde à beaucoup d’entre nous, pourtant elle répond sans doute à la fois à un questionnement existentiel sur nos origines, mais aussi à une curiosité intellectuelle sur la petite Histoire. L’Histoire de notre famille coïncide en effet rarement avec la grande Histoire racontée dans les livres. Elle permet d’en savoir plus sur les métiers d’autrefois ou sur les conditions de vies de nos ancêtres et parfois de découvrir des secrets dissimulés par le temps. Par là, elle permet également parfois de relativiser notre propre existence et de la mettre en parallèle avec celle de nos prédécesseurs.
La révolution de la généalogie en ligne
Avant Internet, se passionner de généalogie pouvait demander énormément de temps. Si l’activité réclame toujours beaucoup de travail, le numérique a permis d’éviter de nombreux déplacements dans les archives et mairies de tout le pays. Si l’État numérise aujourd’hui de plus en plus d’états civils, on doit également une grande partie de cette réalisation à la véritable passion des Mormons pour la généalogie. En effet, ceux-ci ont noué des accords avec de nombreux pays européens afin de réaliser des copies des états civils. Ce travail sert encore aujourd’hui à des millions de généalogistes à travers le monde.
Remonter petit à petit, grâce à Internet
Grâce aux actes d’état civil en ligne, on peut parfois retrouver des ancêtres très facilement. Seulement, dans l’immense majorité des cas, les actes les plus récents en ligne ne dépassent souvent pas les années 1920. Si l’on veut retrouver nos ancêtres en ligne mieux vaut retrouver une personne née avant cette date. Dans chaque acte, les parents du concerné sont généralement indiqués. En remontant d’acte en acte, il est donc possible de retrouver petit à petit ses ancêtres.
La généalogie, un milieu très collaboratif
Plusieurs sites internet généalogiques, comme geneanet, filae, ou encore myheritage proposent aujourd’hui aux passionnés de partager leur travail en ligne. Depuis des années, cette accumulation de données est devenue une source à part entière. Grâce à nos cousins éloignés, nous pouvons souvent reconstituer une partie de nos ancêtres. Avec des abonnements, il est également possible d’accéder à des bases de données de noms indexés qui permettent de gagner beaucoup de temps. Le milieu de la généalogie repose d’ailleurs en général énormément sur l’entraide, comme en témoignent les groupes sur les réseaux sociaux et les nombreux bénévoles.
Cas plus complexes
Bien sûr, en généalogie, il y a toujours des cas plus compliqués que d’autres. Certaines archives ont été détruites lors de guerres ou de conflits. C’est le cas par exemple des archives parisiennes d’avant 1860, perdues dans les incidents de la Commune. Il peut également être plus difficile, voire impossible, de progresser lorsque nos ancêtres viennent de certains pays. En effet, tous n’ont pas tenu des archives semblables à celles de la France. C’est le cas par exemple pour la plupart des personnes d’origine maghrébine. Certains pays n’ont également pas mis leurs archives à disposition en ligne. Le cas particulier des enfants abandonnés, souvent rencontré à un moment ou à un autre, peut aussi compliquer la donne. Parfois, le plus simple reste encore de faire appel à un professionnel.
Le Média pour Tous
Perso, 2 personnes de ma famille ont fait des recherches sur ma famille. Il faut contacter les mairies, attendre (c’est un peu long). Du côté maternelle tous bretons. Pas d’apport extérieur et elles se sont arrêtées vers 1600 (plus d’archives). Côté paternelle pareil tous du même coin de Bourgogne. Et les recherches s’arrêtent de mémoire vers 1600 et des bananes. Pas d’apport extérieur non plus. Des de souche il y en a des paquets dans les villages. Mais cela semble être raciste quand on dit cela. Mais c’est la vérité. Alors pourquoi nier cela. Bon, après les historiens parlent des… Lire la suite »